Voie droite, esprit courbe

Inauguration de la promenade des berges de Seine à Courbevoie

Jacques Kossowski, député-maire de Courbevoie, Patrick Devedjian, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, Yves Révillon, Vice-président du Conseil général, Daniel Courtès, adjoint au Maire et Conseiller général, ainsi que d’autres élus des Hauts-de-Seine et de Courbevoie ont inauguré lundi 1^er juillet la promenade des berges de Seine à Courbevoie.

La promenade sur le quai du président Paul-Doumer, entre la rue Ficatier et le pont de Courbevoie est désormais ouverte. Accessible directement via une passerelle en bois de chêne depuis la promenade Paul Doumer, depuis la rue Ficatier et le pont de Courbevoie, notamment pour les personnes à mobilité réduite, ce sont plus de 1 000 m² d’espaces verts qui sont désormais consacrés aux loisirs, aux animations et à la détente.

L’accès est direct depuis la ville et donne sur un belvédère surplombant la Seine. La balade se poursuit par un jardin paysager incliné vers le fleuve qui amène à un second belvédère à l’extrémité du jardin. Une protection anti-crue et un mur végétalisé antibruit garantiront la tranquillité et la sécurité de ce nouvel espace vert à Courbevoie.

Samedi 29 juin, nous avons suivi, avec de nombreux Courbevoisiens, un itinéraire depuis la mairie jusqu'à ces berges dans le cadre de l'Université du Coeur de ville organisée par l'architecte Michel Cantal-Dupart. L'occasion de réfléchir aux cheminements et de discuter des aménagements urbains nécessaires pour demain mieux relier le coeur de ville à la Seine.

Il ne s'agit donc que d'une première étape pour mieux relier la ville et le fleuve. Une première étape, car il reste encore des aménagements à réaliser sur ces berges, et notamment l'ouverture du café et des projets culturels. Une première étape, car le projet coeur de ville concernera aussi l'amélioration des liaisons avec cette nouvelle promenade. Une première étape enfin, car le Conseil général, qui a financé ces travaux, prévoit une extension vers le parc de Bécon, et aussi vers La Défense. 

 

Rapport Duron : Valérie Pécresse dénonce l’abandon de la politique des « grands travaux »

Communiqué de presse du groupe MP au Conseil régional d'Ile-de-France.

Valérie Pécresse, présidente du groupe Mouvement Populaire au conseil régional d’Ile-de-France, déplore vivement  les choix qui viennent d’être rendus publics dans le rapport du député–maire PS de Caen Philippe Duron remis aujourd’hui au gouvernement.

Après les 5 milliards d’euros manquants dans le plan de financement de Jean-Marc Ayrault pour le réseau de métro automatique, le retard annoncé de la mise en service du prolongement de la ligne 14 (1ère étape du Grand Paris) et l’incapacité de la Région à offrir des perspectives financières crédibles pour la rénovation des transports franciliens, le rapport Duron acte un nouveau recul sur le dossier du Grand Paris.

Le rapport préconise en effet le report de trois projets majeurs pour le développement de l’Ile-de-France : la réalisation de la liaison rapide Paris-Le Havre au-delà de Mantes ; l’interconnexion TGV Sud Île-de-France qui, outre une liaison rapide entre l’ouest et le sud de la France sans passer par Paris, permettait d’offrir aux Franciliens du sud de la région un accès rapide à une gare TGV ; enfin, la construction du canal Seine-Nord Europe destiné à délester nos routes de ses trop nombreux poids-lourds.

En soutenant ces préconisations, le Premier ministre ampute du Grand Paris l’articulation entre l’Ile-de-France et le reste du territoire avec des répercussions considérables en termes d’attractivité et donc d’emploi pour tout le pays.

Alors que Nicolas Sarkozy et le gouvernement Fillon avaient fixés des objectifs de réalisation exigeants, convaincus que les infrastructures de transport sont un des principaux moteurs de croissance économique, François Hollande et Jean-Marc Ayrault renoncent à toute politique ambitieuse d’investissement.