Communiqué de presse du groupe MP au Conseil régional d'Ile-de-France
Communiqué de presse du groupe MP au Conseil régional d'Ile-de-France
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L'écrivain courbevoisien Pierre Lemaitre vient de décrocher le Prix Goncourt 2013 pour son roman "Au revoir là-haut", paru chez Albin Michel en 2013. Cette fiction raconte l'histoire de deux démobilisés de la Première Guerre mondiale, gueules cassées, très différents mais unis par la complicité de ceux qui ont vécu ensemble le pire, et qui, se sentant oubliés par la société, se lancent dans une grande arnaque amorale.
Avec cette grande fresque, Pierre Lemaitre s'écarte de son genre de prédilection, le polar, où il s'était déjà distingué avec quatre romans noirs, tous primés : "Travail soigné" (prix du premier roman au Festival de Cognac en 2006), "Robe de marié" (Prix "Sang d'encre" des lycéens en 2009), "Cadres noirs" (prix "Le Point" du polar européen en 2010) et "Alex" (Prix des lecteurs du Livre de poche en 2011).
Notre ville est décidemment riche de talents !
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Du 17 octobre au 6 janvier 2014, vous pourrez visiter au musée municipal de Courbevoie, Musée Roybet-Fould, une exposition consacrée aux petits théâtres de papier. Le théâtre de papier est né en Angleterre au milieu du XIXe siècle puis a conquis toute l'Europe. Il s'agit d'un théâtre à l'italienne miniature tenant généralement sur
une table. Les figurines sont à l'échelle du théâtre ; elles sont mues par des tirettes, et cette forme de théâtre se jouait avec un narrateur, sur des sujets plutôt épiques ou sous forme de contes. Cette exposition permet aussi de renouer avec l'atmosphère intellectuelle et artistique qui régnait au Château de Bécon à la fin du XIXe siècle.
Cette belle exposition a été conçue par Emmanuelle Trief-Touchard, nouvelle conservatrice du Musée, ainsi que du Pavillon des Indes, dont nous avons déjà pu apprécier le dynamisme.
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Interview
d’Eric Cesari, conseiller municipal de Courbevoie délégué chargé en charge du suivi des
grands projets concernant La Défense, Vice-Président
de la Communauté d’agglomération Seine-Défense, dans Première heure, le mardi 6 octobre 2013,
Première Heure - Quelles auraient été les conséquences d’une dissolution de l’EPADESA ?
Eric Cesari : « La conséquence première aurait été l’abandon du territoire du quartier d’affaires par l’Etat ! Avec une deuxième conséquence immédiate et très concrète qui ne doit échapper à personne : les collectivités locales se seraient retrouvées seules en première ligne pour assumer pleinement toutes les charges financières de la Défense. Je pense, en particulier, à celle très lourde liée à la mise aux normes des infrastructures, notamment en matière de sécurité. Cette facture considérable dont personne n’est capable, à ce jour, de donner un chiffrage précis se compte probablement en centaines de millions d’euros. Chacun comprendra donc aisément que la ville de Courbevoie n’entend pas voir l’Etat se désengager aussi simplement d’un trait de plume et abandonner sa responsabilité sur ce dossier majeur. Par ailleurs, au-delà des aspects strictement financiers, la présence de l’Etat est un élément d’équilibre essentiel dans la manière dont doit se concevoir le développement du quartier d’affaires. C’est précisément son rôle d’être un arbitre qui veille au respect des équilibres. Je n’ai aucune raison d’être inquiet par rapport aux positions de nos collègues. Mais il ne faut pas, pour autant, nier les réalités : entre le point de vue de Nanterre, celui de Suresnes, et ceux de Puteaux et de Courbevoie, il n’y a pas eu forcément, jusqu’à présent, le même regard sur le développement du quartier d’affaires et sur ses modalités. On peut naturellement s’entendre sur tel ou tel point, sur le logement et la mixité par exemple. Mais s’agissant du « Plan de renouveau de la Défense » qui demeure notre référence commune, vous m’accorderez que M. Jarry n’en a pas été, jusqu’à présent, le plus farouche défenseur… Enfin, si je reste convaincu que le désengagement de l’Etat serait très dommageable pour la Défense et pour l’ensemble de ses acteurs, je n’en demeure pas moins préoccupé par le manque de vision et de cohérence dont fait preuve le gouvernement pour piloter un dossier aussi stratégique.
P.H. – A quoi pensez-vous ?
E.C : « Je pense aux blocages qui relèvent exclusivement de l’action – pour ne pas dire de la mauvaise volonté - gouvernementale. Un exemple : le contrat de développement territorial (CDT) qui est un élément du Grand Paris. Le CDT doit permettre de dynamiser les territoires et de fédérer tous les acteurs pour définir et planifier une vraie stratégie de développement. C’est un levier de mobilisation. Courbevoie et Puteaux ont su prendre ensemble leurs responsabilités en élaborant un CDT qui s’inscrit dans une logique territoriale parfaitement cohérente, celle de la Défense (intra-muros). Nos deux municipalités ont mis toute leur énergie pour élaborer un document de qualité qui porte un projet ambitieux. Un projet dont les implications concrètes dépassent naturellement le cadre de nos deux communes. Que l’on me comprenne bien : La Défense n’est pas un « gâteau » que nous voulons garder pour nous, mais un territoire exceptionnel qui crée des richesses partagées par tous. C’est un atout majeur pour notre pays, bien au-delà de l’Ile-de-France. Et c’est malheureusement un projet qui est aujourd’hui au point mort pour des raisons bassement politiciennes. Le seul argument que l’on nous oppose aujourd’hui pour freiner notre projet – alors même que l’accord cadre a été signé par l’Etat et que la pertinence du CDT a été reconnu par le préfet de région – est de nous dire : « deux communes, c’est trop court, c’est trop peu ». Est-ce vraiment sérieux ?
P.H. - Que répondez-vous justement à ceux qui vous accusent de ne pas agir avec les autres parce que vous voulez garder votre pactole ?
E.C. : « C’est totalement faux et cela ne résiste pas une seule seconde à un examen objectif ! A de nombreuses reprises, Jacques KOSSOWSKI a montré que notre municipalité était, par nature, totalement ouverte à ceux qui veulent sincèrement faire avancer nos territoires. Nous avons déjà réfléchi à des possibilités de partenariat avec Bois-Colombes et la Garenne-Colombes. Et nous allons poursuivre cette démarche et engager de nouvelles discussions avec d’autres communes. De ce point de vue, je dois dire que M. Jarry est lui aussi demandeur d’une entente avec nous, mais il faut que les choses soient claires : une bonne entente ne pourra voir durablement le jour qu’à partir du moment où nous aurons réglé préalablement deux points. Le premier nécessite que nous soyons d’accord sur la stratégie de développement du quartier d’affaires et sur son modèle économique. Certes, le « Plan de renouveau » peut être amélioré et ne doit pas rester figé dans le temps. Mais ce plan, voulu et porté par Nicolas Sarkozy en 2006, a eu l’immense mérite de mettre le doigt sur une difficulté que personne n’avait traité auparavant : l’obsolescence cyclique de ce secteur qui nous impose d’être constamment en mouvement et de ne jamais nous reposer sur nos lauriers. Si nous voulons rester compétitifs dans ce secteur extrêmement concurrentiel, il faut obligatoirement que notre offre immobilière corresponde aux exigences et aux demandes de ceux qui sont susceptibles de s’installer dans le quartier. Par ailleurs, il y a d’autres éléments à développer avec la mixité, une plus grande prise en compte des habitants, des services de proximité… Il faut faire de ce lieu de travail un véritable lieu de vie, et que les deux soient harmonieux. On ne peut pas sacrifier l’un pour l’autre. La qualité de vie et la dimension humaine de l’urbanisme sont également des facteurs de compétitivité et d’attractivité économiques.
P.H. – Et le second ?
E.C. : « Il s’agit de la gouvernance de ce quartier. Nous ne souhaitons pas que l’Etat sorte du tour de table, notamment pour une raison simple : il y a beaucoup de sujets qui relèvent exclusivement de la responsabilité de l’Etat et qui n’ont pas été assumés jusqu’à présent, quelle que soit la couleur politique de l’Etat. Que l’on m’apporte des éléments qui puissent me convaincre du contraire et je suis prêt à changer d’avis. Un exemple concret : que se passerait-il si, par malheur, un accident similaire à celui du tunnel du Mont Blanc en 1999 se produisait dans l’un des espaces souterrains de la Défense qui ne sont pas aux normes actuelles de sécurité ? Aujourd’hui, l’Etat est présent, il a une responsabilité, il peut et il doit l’assumer. Mais si l’Etat n’était plus là demain, quel serait l’élu qui devrait se substituer à lui et prendre cette responsabilité civile et pénale ? Je ne vois pas au nom de quoi les élus devraient endosser des responsabilités qui sont – depuis des décennies – celles de l’Etat. Je ne vois pas davantage au nom de quoi les élus devraient porter le chapeau pour des manquements qui ne sont pas les leurs. Une fois ce constat établi, je reste convaincu que nous pouvons construire un nouveau partenariat avec l’Etat, un partenariat dans lequel les élus deviendraient logiquement les véritables pilotes du développement du territoire. Un accord gagnant/gagnant est tout à fait possible dans le cadre d’un pacte de gouvernance signé avec l’Etat, où les responsabilités et les missions de chacun seraient clairement identifiées et assumées.
P.H. - N’y en a-t-il pas une troisième avec les transports à la Défense ?
E.C. : « Vous connaissez nos rapports compliqués avec la Région dont l’action n’est malheureusement pas toujours empreinte d’une bonne vision stratégique ou dénuée d’arrière-pensées politiques … Le STIF agit de manière totalement autonome, c’est un fait. Je ne dis pas qu’il ne contacte pas les élus, mais la Région a conservé une vision passéiste, liée à un réseau ancien. Il faut qu’elle se projette davantage dans l’avenir, avec une logique territoriale qui ne soit plus prisonnière des vieux calculs politiciens, et qu’elle prenne enfin en compte la réalité des pôles de développement franciliens. Là encore, je suis bien obligé de constater que, sans le réseau du « Grand Paris Express » initié par le Président Nicolas Sarkozy, le pôle d’affaires de la Défense et de l’Ouest Parisien serait bien démuni avec le réseau actuel totalement sous dimensionné. Honnêtement, qui peut nier encore le manque cruel de moyens de transports dont nous souffrons ? Le réseau actuel est constamment à la limite de la thrombose. Par exemple, il a fallu attendre que le RER A soit complètement saturé pour que le STIF se saisisse du problème. De notre côté, nous nous sommes battus pour obtenir l’implantation de deux gares sur notre territoire, l’une à Bécon-les-Bruyères, l’autre au pôle d’intermodalité de la Défense. Notre ligne de conduite est simple : anticiper les exigences de notre développement et rechercher les partenariats les plus larges possibles, avec le maximum d’acteurs. Mais je me pose la question de savoir ce qui va se passer désormais avec la métropole du Grand Paris. L’instabilité institutionnelle qui se dessine avec ce nouveau projet rend aujourd’hui difficile la lecture et les projections sur ce que l’on pourra faire et avec qui.
P.H. - Comment réagissez-vous à ce projet de Grand Paris Métropole ?
E.C. : « Malheureusement, ce projet est marqué par le sceau de la démarche politicienne ! Au lieu de faire de la métropole du Grand Paris une démarche partagée, volontaire, entre collectivités qui veulent progresser ensemble et qui l’ont déjà exprimée à maintes reprises, notamment au travers du syndicat Mixte Paris Métropole, au lieu de continuer dans une démarche de concertation qui amène à construire un projet partagé, on impose une nouvelle structure intercommunale et même supra inter communale.
C’est un mille-feuille absurde dans lequel on a réinséré un énorme morceau qui est cette future métropole du Grand Paris avec 124 maires de la petite couronne et 6.5 millions d’habitants. Il faut se poser la question : quel est le rôle de la Région face à ce nouveau « monstre » ? Quelle est sa pertinence ? La Région ne va-t-elle plus représenter que les 3 territoires délaissés en dehors de la Métropole ?, etc.
Tout le monde se plaint de l’éloignement des élus, du souci du terrain et de la demande de proximité des populations. Vous croyez sincèrement que c’est en traitant les questions de logement et de qualité de vie au niveau de cette supra communauté urbaine que l’on va améliorer les choses ? Le maire qui est l’élu de proximité, capable de répondre aux soucis de la population sur un territoire donné et à l’échelle humaine, est dépouillé. La bonne démarche initiée avec le précédent gouvernement consistait à réduire la fracture et les déséquilibres territoriaux en faisant fusionner région et département. Il y avait là une vraie révolution et un vrai bénéfice pour les populations.
Rédigé à 14:36 dans Actualité, Courbevoie | Lien permanent | Commentaires (0)
Le débat sur le projet de loi de modernisation de l'action publique locale s'est achevé cette nuit au Sénat. Les sénateurs avaient voté vendredi soir l'article 12 du projet de loi créant cette métropole du Grand Paris qui réunira au 1er janvier 2016 la Ville de Paris, les 124 communes des départements de la petite couronne, et les intercommunalités limitrophes à condition qu'elles soient volontaires, soit un minimum de 6,5 millions d'habitants. Le nouvel ensemble s'occupera de l'aménagement de l'espace, du logement, du développement durable. Les transports resteront de la responsabilité de la Région. Les compétences "de proximité" (gestion des déchets, cantines scolaires, etc.) relèveront des communes ou syndicats de communes. Parallèlement, un comité sera chargé d'établir un schéma régional de l'habitat et de l'hébergement en Ile-de-France. Les sénateurs ont notamment décidé que les "territoires" qui composeront la métropole du Grand Paris rassembleront 200.000 habitants et 4 communes, alors que le texte en prévoyait initialement 250.000. Les sénateurs ont par ailleurs rétabli le chef de file du bloc communal en matière de développement local, d'aménagement de l'espace et d'offre de services publics de proximité.
Ce texte doit maintenant être examiné en deuxième lecture à l'Assemblée nationale dans les semaines qui viennent. Pour mémoire, la position de notre député Jacques Kossowski http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2013/09/la-position-de-jacques-kossowski-sur-le-projet-de-loi-cr%C3%A9ant-une-m%C3%A9tropole-du-grand-paris.html?cid=6a0120a865205c970b019affb69464970c, et le voeu des élus de Paris métropole (ci-après).
POUR UNE MÉTROPOLE DU GRAND PARIS EFFICACE, S’APPUYANT SUR LES DYNAMIQUES DE TERRITOIRES - Voeu d’urgence adopté par le Comité syndical de Paris Métropole
Depuis juin 2009, les élus membres de Paris Métropole se sont mobilisés pour faire émerger une gouvernance métropolitaine plus généreuse, plus efficace et permettant de relever les défis collectifs auxquels nous sommes confrontés. Aujourd’hui, le syndicat regroupe 207 membres, qui, après quatre années de travail, ont pleinement mesuré la nécessité et les enjeux d’une évolution de la gouvernance métropolitaine, et analysé précisément les conséquences des différents scénarios débattus au cours des derniers mois. Ces débats ont permis de forger des convictions communes autour des deux principes suivants :
• l’échelon métropolitain est désormais indispensable pour conforter et développer l’attractivité de l’agglomération parisienne, répondre à la grave crise du logement qu’elle connaît, assurer la solidarité entre les territoires qui la composent, faire face au défi climatique auquel sont confrontées les grandes métropoles. Cet échelon doit permettre demain une mutualisation de moyens pour concrétiser les grands projets assurant le développement et le rayonnement de la métropole, mais favoriser également la coordination des autres acteurs ;
• dans le même temps, les territoires composant cette métropole constituent le moteur de son dynamisme et de son développement. Ils doivent également continuer à porter les acquis d’une coopération intercommunale, fruit pour nombre d’entre eux de plus d’une décennie de travail collectif, et pouvoir mener des actions de proximité permettant à la métropole de se concentrer sur les questions d’envergure métropolitaine, les tâches de coordination et de mise en cohérence.
Il s’agit donc d’articuler ces deux échelles, métropolitaine et territoriale, dans un modèle original capable de relever efficacement les défis d’une métropole-monde, attractive et solidaire.
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C’est pourquoi les élus de Paris Métropole réaffirment toute l’ambition qu’ils portent depuis une dizaine d’années pour l’avenir de ce territoire et proposent une démarche progressive et volontaire permettant :
• de donner corps à une métropole forte, non limitée à la « petite couronne », dotée de ressources propres et d’une vraie capacité d’action sur des domaines stratégiques relevant de l’intérêt métropolitain. Ces domaines qui devront être précisés par la loi concernent en particulier :
− le logement et l’hébergement ;
− l’aménagement ;
− les questions environnementales ;
• de construire la métropole selon une démarche ascendante en s’appuyant sur des territoires pleinement acteurs et responsables, c’est-à-dire :
− dotés du statut juridique d’EPCI, leur donnant la capacité de gérer des personnels, de conclure marchés et conventions indispensables aux actes quotidiens dont ils ont la charge ;
− disposant de ressources fiscales, et assurés ainsi de pouvoir répondre aux attentes de leurs habitants par une gestion responsable ;
− respectant l’identité et le rôle des communes, premier lieu de la démocratie locale ;
• d’achever la carte intercommunale en Ile-de-France.
Les intercommunalités reposent aujourd’hui sur la volonté de mise en commun des communes. A ce stade, le bouclage d’une organisation intercommunale cohérente est indispensable et pourra le cas échéant nécessiter l’intervention de l’Etat, pour s’assurer qu’elles atteignent une taille démographique pertinente et/ou un nombre de communes minimum. Ainsi renforcées, elles doivent inciter à la mise en oeuvre de projets de territoire ambitieux autour de pôles de développement forts, assurant une mixité sociale, économique et fonctionnelle, à partir notamment des contrats de développement territorial.
Enfin, la mission de préfiguration, dans laquelle Paris Métropole entend jouer un rôle prépondérant, sera déterminante : elle devra préciser les objectifs et jalonner le chemin d’un processus transparent permettant de construire posément cette nouvelle gouvernance, selon un calendrier articulé avec les prochaines échéances électorales.
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C’est sur la base de ces propositions, que les élus de Paris Métropole formulent, à destination du législateur, le voeu que le projet de loi de « modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles » soit amendé et permette de créer une Métropole du Grand Paris efficace, parce que respectueuse de la diversité et riche de l’ensemble de ses dynamiques territoriales.
Voeu adopté le 20 septembre 2013 à Boulogne-Billancourt
99 voix pour, 33 contre et 3 absentions
Rédigé à 11:45 dans Actualité, Courbevoie | Lien permanent | Commentaires (0)
L'établissement d'hébergement pour personnes atteintes d'Alzheimer "Solemnes Courbevoie" de l'avenue Marceau va ouvrir. Une réunion d'information aura lieu à ce sujet le lundi 14 octobre à 20 h Salle Marius Guerre de la mairie.
Cet EHPAD a pour vocation l'accueil et la prise en charge des soins des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés. Situé au 39/43 avenue Marceau, ce quatrième établissement du groupe Solemnes a été pensé en fonction des caractéristiques particulières de la maladie. Son architecture s'organise en lieux de vie d'environ 14 personnes. Ces lieux sont ouverts afin de permettre une libre circulation au sein d'un environnement adapté et sécurisant.
Pour information, des sessions de recrutement sont prévus à l'EHPAD fin septembre.
Rédigé à 10:00 dans Actualité, Courbevoie | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le 19 juillet dernier, les députés ont voté en première lecture, avant un prochain examen par les sénateurs, la création d’une métropole du Grand Paris regroupant la ville de Paris et les départements limitrophes 92, 93 et 94, ce qui représente environ 6 millions d'habitants. Cette entité aurait en charge les questions d’habitat, d’environnement et d’aménagement. Dans le même texte, il serait question de la disparition de l’EPADESA et de son remplacement par un nouvel établissement public lié à la métropole du Grand Paris qui disposera alors de la compétence d'aménagement."
Les réponses de Jacques Kossowski, député-maire de Courbevoie
Sur la forme, je voudrais vous dire que ce projet va partir en discussion au Sénat avant de revenir devant l’Assemblée Nationale et qu’il est donc à ce titre susceptible de faire l’objet de modifications substantielles.
Sur le fond, néanmoins, je tiens à exprimer clairement la position qui est la mienne sur ces deux points :
- la création de la Métropole du Grand Paris,
- la disparition de l’EPADESA.
Sur le premier point, je considère que, à un moment où l’on prône de tous côtés la simplification administrative, le fait de créer une nouvelle strate avec cette immense Métropole dans le mille-feuille administratif existant est à la fois dangereux et inefficace :- Dangereux parce que cette entité, qui comptera plus de six millions d’habitants et plus de 500 élus et à qui on donnera des pouvoirs importants sur des questions de proximité comme le logement, éloignera encore plus les citoyens des centres de décision, et c’est bien ce qui nous est régulièrement reproché par ceux-ci.
- Inefficace car faire fonctionner correctement une structure qui comptera 126 Maires et des conseils de territoire dont le rôle et la compétence ne sont pas clairement définis est illusoire. La loi sera celle de la majorité qui imposera ses vues et la minorité devra se soumettre, ce qui ne correspond pas à ma vision des choses car le développement des territoires est un enjeu qui doit être partagé.
- De, plus ce dispositif, s’il était maintenu en l’état, conduirait à retirer la plupart des prérogatives aux maires qui sont pourtant les plus à mêmes pour faciliter et d’engager les politiques de construction de logement, d’optimisation des services publics locaux, d’amélioration du cadre de vie, comme de répondre au plus près aux attentes et aux besoins de nos concitoyens.
- Enfin, construire la Métropole de cette manière, c’est l’imposer par le haut et non la construire à partir des territoires, de leurs identités et de leurs dynamiques comme nous l’avons fait tout au long de ces dernières années au travers des intercommunalités.
C’est la raison pour laquelle, avec plus des trois quart des maires de Paris Métropole - toutes tendances confondues - j’ai voté le vœu proposé par le Bureau de Paris Métropole ce vendredi 20 septembre 2013. Ce faisant, j’ai avec mes collègues adressé un message à Madame la Ministre, comme aux autres membres du Gouvernement, afin qu’ils prennent davantage en compte les conditions objectives de réussite d’un véritable Métropole du Grand Paris.Je déplore que le gouvernement n’ait pas – jusqu’à présent - suivi la voie de la raison en s’appuyant sur les intercommunalités, produisant ainsi un texte qui n’est pas fait avec les Maires mais contre les Maires, un texte qui conduit à démanteler les intercommunalités qui ont pourtant fait leur preuve en matière d’attractivité et de solidarités.
Enfin, je trouve absurde cette idée de représentativité indirecte des élus de la Métropole qui ne seront élus véritablement qu’à partir de 2020. Quelle légitimité auront-ils alors qu’ils auront de grands pouvoirs tandis que les Maires élus au plus près des populations se retrouveront dépouillés de nombre de leurs attributions et de toute marge de manœuvre financière ?
Le risque est grand de voir « geler » tous les projets et les politiques publiques d’ici là, sans compte le temps que nous allons perdre à nous interroger sur la manière dont va s’organiser la métropole, sur les transferts de personnels (quelle manque d’attention pour eux), les transferts de biens, de ressources, ou encore de fiscalité. Quel recul !!!
Si l’on voulait introduire encore davantage de confusion dans l’esprit des citoyens sur leurs élus, l’on ne s’y prendrait pas autrement.
Pour toutes ces raisons, j’estime que ce projet de loi est mal conçu et néfaste à la fois pour notre pays et pour nos villes.
Cependant, nous sommes tous en faveur d’une Métropole du Grand Paris attractive et solidaire que nous appelons de nos vœux, et pour laquelle, nous œuvrons chaque jour.
Je crois la Ministre responsable, je crois aussi que le Sénat souhaite amender cette loi votée en première instance par l’Assemblée Nationale dans le sens d’un maintien des dynamiques intercommunales pour construire progressivement la Métropole du Grand Paris.
C’est pourquoi, je continuerai à œuvrer pour l’amender et le remettre dans le sens d’une dynamique ascendante et de proximité, car c’est à partir de nos territoires, de nos engagements, de nos dynamiques locales et de nos villes que nous pourrons donner à l’agglomération francilienne et à ses habitants cette Métropole du Grand Paris attractive, solidaire, durable et de fait efficace que nous souhaitons bâtir dans le partage, la coopération et non la coercition !
Le second point concerne la disparition de l’EPADESA, c’est l’article 18 Bis de cette même loi.
Là aussi, je le dis tout net, je trouve cette proposition tout à fait incongrue et inadaptée.
J’ai été depuis plusieurs années en effet, l’un des premiers à dire que l’EPAD devenu EPADESA se comportait vis-à-vis des communes d’une manière tout à fait inacceptable en négligeant leur avis sur le devenir de ce quartier.
Cette période est aujourd’hui derrière nous et les rapports que nous avons su établir avec les Etablissements Publics compétents dans le quartier d’affaires (EPADESA, DEFACTO) sont maintenant plus équilibrés et constructifs.
Cela me permet de dire que ce serait une faute majeure aujourd’hui de faire disparaître l’EPADESA au profit d’un partenariat flou et totalement ambigu entre l’Etat et les collectivités territoriales.
Cela annonce probablement un désengagement pur et simple de l’Etat qui tout au long de ses 50 années de gouvernance du quartier d’affaires, n’a pas rempli ses obligations élémentaires de maintenance et d’entretien des espaces publics. Cela demeure aujourd’hui un problème majeur pour assurer l’attractivité et donc l’avenir de ce quartier.
Il n’est donc pas question dans mon esprit de laisser l’Etat se laver les mains de l’avenir de La Défense et de faire supporter la charge, tant financière que politique, sur les collectivités et notamment les Villes.
Là encore, je me battrai contre cet amendement qui serait extrêmement dangereux pour la Ville de Courbevoie.
Rédigé à 09:22 dans Actualité, Courbevoie | Lien permanent | Commentaires (3)
Ce soir à 20 h a lieu le Conseil municipal de rentrée de Courbevoie avec à l'ordre du jour (principalement) :
- la convention de délégation de service public pour le stationnement payant sur voirie et pour la gestion des parcs de stationnement ;
- la convention avec le Port autonome de Paris pour la gestion partagée des Berges de Seine ;
- la présentation du rapport annuel de la commission communale pour l'accessibilité des personnes handicapées ;
- le soutien de la ville au projet de réaménagement du foyer de jeunes travailleurs "Les Hypoquets" ;
- le transfert de la gestion du foyer des Varebois à l'association "Perce-neige" ;
- le choix d'un jury pour le futur concours de rémanégement de l'ensemble de la Place Hérold et du grand carrefour (Coeur de Ville) ;
- la dénomination du nouveau parvis piétonnier devant Saint-Pierre-Saint-Paul en "Parvis de l'Abbé Pierre" (Coeur de Ville) ;
- l'organisation d'un concours du plus beau timbre dans le cadre du jumelage philatélique entre Courbevoie et Freudenstadt.
Beaucoup d'autres dossiers intéressants seront abordés ce soir, sans compter les débats qui auront lieu à la fin du conseil municipal. Venez nombreux !
Rédigé à 17:03 dans Actualité, Courbevoie | Lien permanent | Commentaires (0)
Vue du Pavillon des Indes restauré depuis le Parc de Bécon
Les Journées européennes du Patrimoine qui se tiennent les 13, 14 et 15 septembre prochains vont connaître un retentissement exceptionnel pour notre ville, avec l'inauguration du Pavillon des Indes restauré.
Construit pour l'exposition universelle de 1878 par des artisans indiens à la demande du Prince de Galles, le Pavillon des indes britanniques était conçu à l'origine comme un bâtiment provisoire. A la fin de l'Exposition, une partie fut remontée en 1880 dans le parc de Bécon, et adossée à un bâtiment en briques abritant l'atelier de George Achille-Fould, belle-fille du Prince Stirbey propriétaire du domaine. Sa soeur Consulo Fould avait, quant à elle, son atelier dans l'actuel musée Roybet-Fould, auquel fut adossée la façade du Pavillon de Suède-Norvège de la même Exposition universelle. Propriété de la ville depuis 1951, le pavillon s'était dégradé au fil du temps. L'objectif de la restauration était double : lui redonner son lustre, et consolider ce monument par nature fragile pour lui premettre de mieux résister au temps ; lui redonner sa vocation artistique première. Sous la conduite de Frédéric Didier, architecte en chef des Monuments historiques, le chantier a visé à restaurer à l'identique les parties en bois, intérieures comme extérieures, ainsi que la marqueterie remarquable de la salle indienne, à refaire entièrement les dômes, en très mauvais état. Ainsi, le pavillon en bois a retrouvé sa couleur, ses dômes sont redorés, et la salle indienne a renoué avec sa marqueterie d'origine, celle réalisée par les artisans indiens à la demande du Prince de Galles. Quant au bâtiment en briques, il a été restauré pour servir à la fois d'atelier et de lieu de vie. Il accueillera un artiste sculpteur, diplômé de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, en résidence de 18 mois. Le sculpteur partagera son temps entre création et visite du public, notamment des scolaires. Il est choisi sur concours. C'est Sarah Derat qui est la première artiste lauréat à s'y installer. Par ailleurs, la partie en bois du bâtiment accueillera une exposition permanente retraçant l'histoire du monument. Ce monument fonctionnera avec le musée Roybet-Fould, que je vous invite d'ailleurs à venir redécouvrir !
Ce projet incarne sur
le fond comme sur la forme l’excellence culturelle que nous cherchons à
développer à Courbevoie. Sur le fond, c’est un projet patrimonial exemplaire, avec
la restauration proprement dite. Mais c’est aussi un projet qui fait la part belle à la création
contemporaine, tout en faisant ainsi revivre l’esprit de création qui régnait dans le Parc de
Bécon du temps du Prince Stirbey et de sa famille, qui accueillit notamment
Jean-Baptiste Carpeaux. Le projet met aussi en avant l’éducation
artistique et la transmission, puisque les visiteurs, et notamment les enfants des écoles, auront
accès régulièrement à l’atelier et pourront venir découvrir le travail de Sarah
Derat. Sur la forme, le montage de ce projet a fait appel à des
partenaires prestigieux, au premier rang desquels l’Ecole nationale des
Beaux-Arts de Paris. Parmi les restaurateurs
qui ont travaillé sur le Pavillon, certains sont issus du notre ville, comme Cyril et Stéphanie de Ricou (www.atelierdericou.com) : un exemple de valorisation des talents locaux ! Le
financement de ce projet est aussi intéressant, avec le recours au mécénat
privé ; il faut saluer l’engagement de ces grandes entreprises
alto-séquanaises qui ont compris l’importance d’interagir avec leur territoire. Enfin, ce projet s'inscrira demain dans une nouvelle ambition pour le Parc de Bécon, qui doit redevenir un pôle culturel et patrimonial fort, où espaces de loisirs, de promenade et de culture sont réhabilités et mieux mis en valeur.
Mais le Pavillon des Indes n'est pas la seule merveille à découvrir à Courbevoie ce week-end. Le musée des Cosaques de la Garde impériale russe (12bis, rue Saint-Guillaume), habituellement fermé au public, sera ouvert samedi et dimanche de 14h à 18h. Ce musée privé recèle l'étonnante collection de ce corps d'armée, une collection qui a traversé l'Europe après la Révolution d'octobre et qui comporte nombre d'uniformes, portraits, sabres, étendards,... ainsi que le missel de Raspoutine ! L'ouverture des caves du Parc de Bécon constitue là aussi un événement rare : vous pourrez y déguster le le vin de Bécon (http://notrecourbevoie.wordpress.com/2012/10/29/jean-spiri-presente-le-vin-de-courbevoie-dans-in-vino-sur-bfm-business/) et découvrir les vignes (dimanche 10h, 11, 14 h, 15h, 16h).
Il faut aussi mentionner l'église Saint-Pierre Saint-Paul, avec son nouvel orgue, l'église protestante unie de la rue Kilford, patrimoine du XXe siècle, la salle des mariages de l'ancienne Mairie, la tapisserie "La danse" de l'Espace Carpeaux, ou encore le programme de visite de La Défense, de son riche patrimoine artistique (et là encore de ses vignes), organisé par DEFACTO.
Tous les renseignements se trouvent sur le site de la ville http://www.ville-courbevoie.fr//lagenda-de-vos-evenements/fiche/journees-du-patrimoine-2013.htm.
Par ailleurs, l'Hôtel de Guines, Monument historique privé remarquable avec ses salons du XVIIIe siècle, est actuellement en cours de restauration et ne sera pas ouvert au public. Mais il est toujours possible de le visiter à l'occasion de soirées en adhérant à l'Association des Amis de l'Hôtel de Guines (contact [email protected]).
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Le 26 mai 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, était approuvé à l’unanimité le tracé du réseau de transport Grand Paris Express scellant l’accord Etat / Région visant à permettre, dès 2018, l’ouverture des premières nouvelles lignes du métro automatique francilien.
Dès 2011 Patrick Balkany demande le prolongement de la ligne 3
Dès juin 2011, Patrick Balkany, Député des Hauts-de-Seine et Maire de Levallois, avait sollicité tour à tour Pierre Mongin, Président Directeur Général de la RATP, André Santini, Président de la Société du Grand Paris, Maurice Leroy, Ministre de la Ville et Jacques Kossowski, Député-Maire de Courbevoie pour plaider le prolongement de la ligne 3 de métro.
En effet, partant de la station Gallieni, dans l’est parisien, cette ligne s’achève en bord de Seine, au pied du Pont de Levallois, face au quartier de Bécon-les-Bruyères, destiné à accueillir l’une des stations du Grand Paris Express.
Un cul-de-sac depuis 70 ans
Cette future gare, située de l’autre côté de la rive de la Seine, ne sera distante que d’1,1 km de la station Pont de Levallois, terminus de la ligne ouest de la ligne 3 du métro.
Cette proximité doit impérativement conduire à l’étude du prolongement de la ligne 3 du réseau RATP jusqu’à la gare de Bécon-les-Bruyères qui deviendrait à cette occasion un nœud ferroviaire complet, puisque desservi par les réseaux SNCF, RATP et Grand Paris, permettant de surcroit d’améliorer la desserte Levallois - La Défense par le biais des transports en commun dont la SNCF et le Syndicat des Transports d’Ile-de-France reconnaissent qu’elle est complexe à faire évoluer dans sa forme actuelle via la gare de Clichy-Levallois.
Il s’agissait là d’une opportunité unique de raccordement du nouveau réseau à une ligne ancienne de métro qui, depuis plus de 70 ans, s’achève en cul-de-sac en bord de Seine.
Dès août 2011, le président de la RATP répondait positivement au Député-Maire en ces termes : "Les enjeux de déplacement liés aux fortes densités de population à Levallois et de l’autre côté de la Seine, ainsi que le lien stratégique avec La Défense, rendent en effet pertinente une connexion au réseau du Grand Paris, dans un contexte par ailleurs fort en développement."
La demande vigoureuse de la Majorité municipale
En septembre 2012, constatant que la Région, autorité organisatrice des transports, dans son projet de révision du Plan de Déplacements, n’avait pas retenu cette option, les élus de la Majorité municipale levalloisienne ont émis un avis défavorable sur ledit projet en demandant expressément que le prolongement de la ligne 3 soit inscrit dans sa version définitive qui sera adoptée d’ici la fin de l’année 2013.
L’aménagement du territoire relevant de la Région, le débat sur le futur Schéma D’aménagement de la Région Ile-de-France (SDRIF) s’est ouvert en octobre 2012.
Au cours de ce débat, porte-parole du groupe UMP à la Région, j’ai présenté plusieurs amendements dont celui sollicitant le prolongement de la ligne 3 en faisant valoir que la RATP n’avait pas manqué d’appuyer la demande conjointe des Députés-Maires de Levallois et de Courbevoie appuyés par le Conseil Général des Hauts-de-Seine. L’ensemble de ces acteurs souhaitant voir se développer le maillage des lignes de métros existantes avec la rocade du métro automatique.
Les mauvais arguments des socialistes
Le président socialiste de la Région a rejeté ces demandes en ces termes: "On ne peut pas inscrire des prolongations de ligne sachant que l’une des caractéristiques qui sont bien connues des spécialistes, c’est qu’une ligne trop longue ne fonctionne pas bien et les dysfonctionnements se multiplient. C’est quelque chose qui est communément admis, une ligne longue ne fonctionne jamais bien."
Etant pour le moins interloquée par cet argument, une petite étude s’imposait.
Quelle ne fut ma surprise de constater que depuis 2011, la ligne 8 s’étend sur une longueur de 23 km,soit deux fois plus que la ligne 3 qui ne couvre que 11,6 km ou encore que depuis mars dernier la ligne 4 compte une longueur de 12,3 km et que la ligne 1 est de 16,5 km.
Un nouveau vœu de Patrick Balkany
Muni de ces constats, dès avril 2013, en séance du Conseil des Syndicats des Transports d’Ile-de-France, le Groupe UMP à la Région a présenté au nom du Député-Maire Patrick Balkany, un vœu revenant sur la demande de prolongation et réfutant l’argument visant à présenter la ligne 3 comme trop longue pour faire l’objet d’un prolongement.
Ce vœu fut rejeté au "motif" que ce projet de prolongation ne serait inscrit ni au Plan de Déplacements, ni au SDRIF… Et pour cause puisque qu’à l’heure où j’écris ces lignes, les enquêtes publiques sont à peine achevées et que les commissaires enquêteurs, auprès desquels nous avons bien entendu fait part de nos remarques et de nos souhaits, n’ont toujours pas remis leurs conclusions !
Le masque tombe
Dernier épisode en date, lors de la séance plénière du Conseil Régional de juin, a été présenté le nouveau protocole Etat-Région relatif à la mise en œuvre du plan de mobilisation pour les transports sur la période 2013-2017 dans le cadre du Grand Paris Express (désormais rebaptisé Nouveau Grand Paris puisque sur ce projet comme sur tout ce qui a été initié par Nicolas Sarkozy il convenait de tenter de gommer sa marque !).
Ce fut donc une nouvelle occasion pour moi de défendre notre demande de prolongement de la ligne 3 en précisant bien que l’argument longueur de la ligne n’était pas recevable. Je dois avouer que j’étais impatiente de connaître la nouvelle considération qui me serait opposée…
Je ne fus pas déçue car, poussé dans ses retranchements, le Vice-Président écolo chargé des transports a été contraint de tomber le masque : "Cette partie du 92 est déjà trop bien desservie, votre réseau est performant, le trafic n’est pas à saturation."
Les Levalloisiens apprécieront !
Les Levalloisiens qui empruntent quotidiennement cette ligne apprécieront, je n’en doute pas, ces propos, proches du déni, alors même qu’il est admis par les propres services de la Région, que la ligne présente des signes croissants de saturation, avec par exemple quatre à six voyageurs debouts par m2 dans les rames à l'heure de pointe du matin, la limite de confort définie par les mêmes services étant fixée à quatre voyageurs par m2.
Il est clair qu’aucun argument sérieux n’a jusqu’à présent jamais pu nous être opposé et que la position de la majorité de gauche à la Région pose en l’espèce une véritable discrimination à l’égard des alto-séquanais.
Mais, le combat continue et la prochaine étape sera donc l’approbation définitive du PDU et du SDRIF d’ici la fin de l’année où nous ne manquerons pas de faire entendre à nouveau notre voix.
Sophie Deschiens
Adjoint au maire de Levallois
Conseiller régional d'Ile-de-France
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