Voie droite, esprit courbe

Exprimez-vous sur le projet des tours Hermitage

Depuis le 12 septembre, et jusqu'au 12 octobre, se tiennent en mairies de Courbevoie et de Neuilly les enquêtes publiques préalables aux autorisations de construire concernant le projet Hermitage à Courbevoie. Que ce projet vous enthousiasme (et il y a de nombreuses raisons http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2010/09/r%C3%A9am%C3%A9nagement-de-la-d%C3%A9fense-1-une-immense-chance-pour-notre-ville-%C3%A0-quelques-conditions.html), qu'il vous inquiète (ce qui peut aussi se comprendre), allez vous informer et donner votre avis. Il est important que tous s'expriment !

 

Journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer

 
La journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer, le 21 septembre dernier, a été l'occasion de montrer notre solidarité envers les 800 000 familles touchées par la maladie, de changer le regard sur la maladie, et de mieux soutenir les aidants. C'est aussi l'occasion, comme chaque année depuis 2008, de présenter un bilan des actions entreprises depuis le lancement du Plan Alzheimer 2008-2012, auquel j'ai participé activement dans mes fonctions de l'époque, sur le volet médico-social.

L'engagement de tous est absolument nécessaire pour lutter contre la maladie. L'engagement des chercheurs, l'engagement des professionnels, mais aussi l'engagement des bénévoles et des collectivités locales. C'est la raison pour laquelle nous avons, à Courbevoie, mis en place des ateliers mémoires, chaque mardi de 1à h à 12 h à la maison des associations 38, rue de l'Alma. Nous travaillons également avec le CLIC Archipel, l'accueil de jour rue de Normandie, le SSIAD et le Centre hospitalier de Courbevoie-Neuilly-Puteaux pour facilier les parcours de prise en charge et d'accompagnement des personnes atteintes de la maladie et de leurs aidants. C'est un axe sur lequel nous allons continuer à travailler avec nos partenaires, notamment de Neuilly, pour renforcer les interventions à domicile. Le département des Hauts-de-Seine s'est lui aussi particulièrement engagé pour amélioré l'accompagnement des familles. Il a été retenu dans le cadre du Plan Alzheimer pour l'expérimentation, à partir de 2012, une plate-forme téléphonique, sous forme d’un appel unique, pour informer, sensibiliser les malades, leurs proches et les professionnels, et favoriser l’accès aux services et aux prestations. Ce nouveau service s'inscrit dans un plan départepmental qui a été lancé en 2010 par Philippe Juvin, alors vice-président chargé des solidarités, et qui est poursuivi actuellement par Daniel Courtès, conseiller général de Courbevoie-Nord, délégué aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Ce plan prévoit notamment le renforcement des structures d'accueil temporaires et un plus grand soutien aux aidants. Ainsi, de la ville au département, Courbevoie est aux avants-postes de l'amélioration du quotidien des familles concernées par la maladie d'Alzheimer.

 

Courbevoie s'engage pour les familles monoparentales

La ville de Courbevoie a signé le 19 septembre dernier, en présence de la Secrétaire d'Etat chargée de la famille Claude Greff, un partenariat avec la Fondation K d'urgences présidée par Christine Kelly, qui vient en aide aux familles monoparentales (http://www.kdurgences.org/). Le nombre de familles monoparentales a régulièrement augmenté ces dernières années pour atteindre 19% des familles françaises, dont 32% vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les familles monoparentales, essentiellement composées de femmes - 85% des chefs de familles sont des femmes - sont bien souvent victimes de problèmes économiques supplémentaires, de problèmes de logement et difficultés à faire garder leurs enfants. Il y avait en 2008, selon l'INSEE, 1800 familles monoparentales à Courbevoie.

C'est cette réalité que nous avons souhaité prendre en compte, en plus d'une politique familiale qui offre déjà de très nombreuses solutions de garde et une allocation municipale spécifique à la garde d'enfants (même si nous travaillons sans cesse à améliorer cette offre). Grâce au travail de Martine Leventic, adjointe au maire chargée des Affaires sociales, et des services, la ville s'engage à faciliter l'accès des structures de garde et des activités périscolaires aux enfants des familles monoparentales, et les services sociaux transmettront les dossiers des familles confrontées à de grandes difficultés et à des situations d'urgence à la Fondation qui leur viendra directement en aide.

Courbevoie est la 2e ville de France après Paris à signer une telle convention avec la Fondation K d'urgences, preuve que nous savons saisir toutes les possibilités de venir en aide aux familles courbevoisiennes. Un grand merci à la Fondation K d'urgences et à sa présidente de s'être ainsi associées à la ville, un grand merci à la Ministre d'être venue saluer ce partenariat. J'ai été particulièrement heureux de voir ce partenariat se réaliser, dans la mesure où Christine Kelly m'avait très tôt confié, il y a plus d'un an maintenant, son projet de monter une fondation venant en aide aux familles monoparentales, un projet qu'elle a su mener à bien avec coeur et énergie, et surtout en offrant des solutions concrètes aux familles. Cette énergie est communicative : à nous de toujours inventer de nouvelles solutions pour faciliter la vie des familles.

 
 

Le Forum des services à la personne, c'est le 23 et le 24 septembre à Courbevoie

 

Besoin d’une garde d’enfants, d’une garde périscolaire, d’une aide à domicile, d’une aide pour vos tâches ménagères ? Rencontrez les institutions de proximité et les associations utiles au quotidien lors du premier Forum des services à la personne, les vendredi 23 septembre (14h-19h) et samedi 24 septembre (10h-13h), en salle Marius Guerre, mairie principale de Courbevoie. Seront notamment présents les représentants du Point d’Accès aux Droit, Courbevoie Espaces Parents, Courbevoie Ecoute Jeunes, ADAVIP, Services de Police, CLIC Archipel etc., mais aussi de nombreuses associations. Ils seront tous à votre écoute pour vous faciliter la vie !

Réunion publique sur le projet de tour Trinity, ce lundi 19 septembre à 19 h au CNIT

 

La réunion de présentation du projet de tour Trinty situé à La Défense 6 aura lieu ce soir. Ce projet s’étend sur les communes de Courbevoie et Puteaux, et concerne particulièrement dans le quartier Coupole-Regnault. Il s’agit d’une opération neuve de bureaux, commerces et services sur une surface de 52 000 m², qui couvrira partiellement sur dalle les voiries de l'avenue de la Division Leclerc.

Des aménagements publics seront réalisés par le porteur du projet et l’EPADESA, afin de  faciliter les liaisons piétonnières entre le niveau rue et les parvis du CNIT et de la Coupole, d’une part, et directement entre ces deux parvis d’autres part, l'objectif étant de pacifier et améliorer les circulations douces, tout en créant un nouveau pôle de convivialité et une continuité entre la dalle et le quartier Regnault, très enclavé.

Lors de cette réunion, les riverains qui le souhaitent auront la possibilité de s'inscirre à des ateliers de travail pour apporter leurs contributions à l'aménagement des espaces publics. Des informations plus précises (plans, esquisses, etc.) leur seront fournies, et deux ateliers de travail auront lieu d'ici au 20 octobre, date de la réunion publique préalable au permis de construire. Si vous êtes intéressés, venez nombreux dès aujourd'hui !

En termes de calendier, l'enquête publique aura lieu au 1er semestre 2012 pour un démarrage des travaux au 2nd semestre. Les travaux d'aménagement de l'espace public démarreront eux en 2014, pour une livraison de l'ensemble prévue en 2015.

Pour assister à la réunion veuillez confirmer votre présence auprès de l’EPADESA au 01 41 45 58 27 ou par mail : [email protected]. Elle se déroulera au CNIT, Foyer Darwin 1 – niveau D, à 19 h, ce lundi 19 septembre.

Élections sénatoriales : quand la complexité fait une victime, la parité !

(Tribune que vous pouvez retrouver sur le site du nouvelobs.com, éditée par Tristan Berteloot :  http://leplus.nouvelobs.com/contribution/193717;elections-senatoriales-quand-la-complexite-fait-une-victime-la-parite.html)

La complexité des règles de scrutin des élections sénatoriales a des effets des plus inattendus. Censé favoriser la parité, il a cet effet pervers qu'en 2008, seulement 21,9% des sénateurs étaient des femmes. 

Comprendre les tenants et les aboutissants des élections sénatoriales revient, malgré les efforts de pédagogie du Sénat, un peu à résoudre l’un de ces problèmes de robinet qui fuit et de trains qui se croisent, et dont les exercices de mathématiques sont friands. Même en les ayant sous les yeux, on demeure un peu perplexe devant la complexité des règles du scrutin comme de la composition du corps électoral qui aboutissent à l’élection des membres de la Chambre haute de notre Parlement. Sans compter que ces modalités ont des effets pervers très nets, notamment concernant la parité.

Complexité

Première source de perplexité, il n'y a pas que des élus qui votent pour ce scrutin, contrairement à ce que j'ai toujours pensé avant de devenir moi-même grand électeur. Et bien non ! Les conseils municipaux désignent si besoin, en fonction de la population (plus de 30.000 habitants), des grands électeurs supplémentaires. Cela revient souvent à élargir le nombre des grands électeurs en respectant une proportionnalité entre les groupes politiques, même si d’autres critères sont parfois choisis.

Nous sommes là dans un cas assez intéressant de démocratie indirecte à trois bandes : les électeurs élisent des représentants, qui élisent des non-élus (donc des électeurs), pour être électeurs avec eux. En toute transparence bien sûr, et avec une lisibilité assez évidente pour le citoyen. Pourquoi ne pas envisager que, dans les communes de plus de 30.000 habitants, les noms des grands électeurs supplémentaires soient présentés sur les listes candidates aux élections municipales ? Cela ne changerait pas le rapport actuel entre le nombre de suffrages recueillis par les différents groupes politiques et le nombre de délégués supplémentaires de chaque groupe, mais cela aurait le mérite de rendre leur choix plus transparent et démocratique. Ce sont bien des élus, uniquement des élus au suffrage universel direct, qui voteraient pour les sénateurs. Autre mérite, une telle liste respecterait l’obligation de parité, et assurerait ainsi la représentativité du collège électoral.

Perversité

Deuxième source de perplexité, il existe deux modes de scrutin différents. Dans les départements où il faut élire entre 1 et 3 sénateurs, ce scrutin est majoritaire à deux tours (uninominal ou plurinominal). Dans les autres départements, c'est un scrutin de liste. Excepté le cas du scrutin uninominal, il y a possibilité de constituer des listes. C’est là que nous arrivons à un point central : qui dit liste dit parité. En théorie. Car en pratique, les listes ont vite un effet pervers : la volonté de contourner l'incertitude de la liste par la dissidence, où la tête de liste peut avoir plus de chances d'être élue qu'en figurant en milieu de liste. Effet pervers pour les partis politiques, car les dissidences rapportent souvent moins de sièges au final du fait de l'attribution du plus forte reste (un calcul fort complexe).

Effet pervers pour la parité, car la féminisation induite par le scrutin de liste peut n'avoir aucune réalité si les têtes de liste sont toutes tenues par des hommes, et si chaque liste ne recueille que suffisamment de suffrages pour avoir un élu. Or, sur le terrain, la réalité est là : la très grande majorité des têtes de listes "officielles" sont des hommes, la quasi-totalité des dissidences. Résultat en 2008, seulement 21,9 % des sénateurs sont des femmes, ce qui, il est vrai, représente un taux de féminisation supérieur à celui de l’Assemblée nationale (18,5%). Mais le pire est que ce mode de scrutin censé favoriser la parité a évolué dans un sens défavorable ces dernières années. En 2000, la loi dispose que ce sont les départements élisant 3 sénateurs et plus, contre cinq et plus précédemment, qui votent désormais par scrutin de liste : deux tiers des sièges de sénateurs sont alors soumis à la loi sur la parité. En 2003, la loi réforme à nouveau le mode de scrutin des sénatoriales en réservant l'application de la proportionnelle aux départements élisant quatre sénateurs et plus. Depuis lors, l’obligation paritaire ne concerne plus que 50% des sénateurs. Ajouté à cela le phénomène décrit précédemment, la place des femmes n’est pas prête de progresser au Sénat. 

C’est un sujet que l’Observatoire de la Parité a abordé à de nombreuses reprises, mais qui demeure assez discret. En effet, les partis font des listes qui respectent la parité, ils le font en conformité avec la loi, alors où est le problème ? Et qu’on ne vienne pas leur dire qu’ils sont responsables de la dissidence ! Mais le volontarisme politique, c’est au niveau de la loi qu’il faut que les partis l’aient… L’Observatoire de la Parité a recommandé à de nombreuses reprises que soit mis en place un bonus/malus concernant la proportion d’élues, et non de candidates. Certes, ce système est contourné avec les dissidences, mais il représenterait déjà un premier pas pour qu’il y ait davantage de têtes de liste féminines dans les listes présentées aux sénatoriales pour les partis.

 Sagesse

Quand on aborde la question du Sénat, c’est souvent pour adopter une position binaire, supprimer cette chambre qui, dixit, ne sert à rien ou au contraire la parer de toutes les vertus, dont sa légendaire "sagesse". Il est d’ailleurs amusant (ou plutôt très inquiétant) de constater que l’âge moyen des députés est en passe d’égaler celui des sénateurs (en 2008, il s’établissait autour de 57 ans pour les deux Assemblées), ce qui tendrait à montrer que la sagesse n’est pas corrélée à l’âge ! Autre source d’amusement, le Sénat, vu comme un bastion du conservatisme, est désormais perçu comme une terre de conquête pour la gauche, qui a beaucoup progressé aux dernières élections locales.

Pour ma part, je suis convaincu de l'intérêt du Sénat, j’ai souvent pu mesurer les apports d’un système bicaméral dans le travail législatif, qui permet d’affiner les textes et de les soumettre à une vraie dialectique. J'ai pu également mesurer la qualité et l’indépendance du travail des sénateurs, qui n’est pas exactement le même que celui des députés. Pour des raisons qui tiennent justement au mode d’élection. Il ne s'agit donc pas de remettre en cause le bicamérisme ni même le scrutin indirect. Il s’agit de donner davantage de lisibilité à un mode d'élection qui, s'il est indirect, ne doit pas pour autant être obscur aux yeux des citoyens - voire des grands électeurs -, ni être un obstacle à la réalisation de la parité réelle en politique que nous sommes nombreux à appeler de nos vœux.

Les Journées du patrimoine 2011à Courbevoie

 
Quelques nouveautés cette année pour les Journées du Patrimoine du 17 et 18 septembre à Courbevoie : outre la salle des mariages de l'ancienne mairie (évitez s'il vous plaît samedi matin, je célèbre des mariages), le musée Roybet-Fould (visites guidées à 16 h les deux jours), vous pourrez découvrir le nouvel orgue de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul (http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2011/09/un-nouvel-orgue-pour-saint-pierre-saint-paul.html) le samedi à 16 h et le dimanche à 15 h, et  en profiter pour aller voir celui de Saint-Maurice de Bécon le dimanche à 15 h 30 (http://www.cavaillecolldebecon.com/public/association.php?langue=fr), admirer la tapisserie d'Aubusson de l'Espace Carpeaux (conférence samedi à 15h). 

 
Venez aussi découvrir La Défense grâce à un programme exceptionnel. Vous pourrez ainsi monter dans la plus haute tour de France, la tour First  (http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2011/04/la-tour-first-%C3%A0-lhonneur-dans-20-minutes-.html - samedi 17 septembre à 11h et 15h ), découvrir la tour Coeur Défense (samedi à 10h), explorer le mécanisme de la fontaine Agam (samedi et dimanche à 11h et 15h), parcourir le musée de sculptures à ciel ouvert en compagnie d'artistes (samedi et dimanche à 11h et 15h), visiter le musée d'histoire de La Défense (samedi et dimanche) ou ... faire un tour dans les vignes de La Défense (samedi et dimanche de 15 h 30 à 17 h) ! Renseignements et inscriptions auprès de [email protected] ou du Point Info La Défense.

 

Courbevoie-Freudenstadt : 50 ans de jumelage

 
Depuis 1961, les villes de Courbevoie et de Freudenstadt (http://www.freudenstadt.de/ceasy/modules/cms/main.php5?cPageId=11), située en Forêt-noire, sont jumelées. Courbevoie a ainsi fait partie des premières villes qui ont souhaité montré leur attachement à l'Europe, avec ces jumelages qui ont joué un rôle majeur dans la réconciliation franco-allemande dont nous voyons encore les conséquences positives dans le fonctionnement de l'Union européenne aujourd'hui.

Voici une photo de 1961 montrant Walter Bärlin, maire de Freudenstadt, et Charles Deprez, maire de Courbevoie, lors de la première visite de jumelage en Allemagne.

 

Depuis 1961, les échanges tant linguistiques que culturels et sportifs se sont multipliés, affermissant les liens entre nos deux villes. Outre les échanges scolaires, il faut mentionner les rencontres sportives qui ont lieu tous les quatre ans, en alternance dans l'une ou l'autre ville.

Après un voyage en mai pour célébrer le cinquantenaire du jumelage à Freudenstadt, Courbevoie se rejouit d'accueillir depuis hier, 9 septembre et jusqu'à dimanche soir, une délégation conduite par Julian Oswald, le maire de Freudenstadt (ici en photo avec Jacques Kossowski, maire de Courbevoie).

 
Un programme très riche pour ce week-end de festivités, qui a commencé avec l'inauguration du nouvel orgue de Saint-Pierre-Saint-Paul, et qui se poursuivra  aujourd'hui et demain dimanche, avec notamment un spectacle donné à l'Espace Carpeaux dimanche matin.

Un nouvel orgue pour Saint-Pierre-Saint-Paul

 

Hier soir, vendredi 9 septembre, avait lieu un événement très important de la vie culturelle de Courbevoie : l'inauguration du nouvel orgue de Saint-Pierre-Saint-Paul. Faire réaliser un orgue de nos jours est malheureusement de plus en plus rare, et il faut souligner la ténacité de tous ceux qui se sont investis dans cette aventure, Jean-Yves Philibert, Président de l'Association des Amis de Saint-Pierre-Saint-Paul, les différents curés de la paroisse jusqu'au Père Guy Rondepierre, ainsi que les élus, dont Yves Jean et Marcel Poujade, et bien sûr le facteur Bertrand Cattiaux et son équipe, qui ont su, avec le maître d'oeuvre Eric Brottier et l'architecte Jean-Luc Giraud, faire naître le souffle tant attendu. Ce nouvel orgue, financé principalement par la Ville de Courbevoie, en partenariat avec le Ministère de la Culture et le Conseil général, ainsi qu'avec les dons de l'association, est désormais le bien de tous les Courbevoisiens qui pourront en bénéficier lors de nombreux concerts ouverts à tous.

Cet instrument, à l'harmonie spécialement réalisée pour l'acoustique particulière de l'église, comporte 2642 tuyaux, 38 jeux répartis sur 3 claviers manuels de 58 notes et un pédalier de 32 notes. Un combinateur permet de commander le tirage . en tout, ce sont trois ans de travail qui ont été nécessaires. L'orgue réalisé est d'esprit classique, ouvert à un répertoire large, se prêtant également au baroque et à la musique d'orgue du XXe siècle, une musique particulièrement riche en France. Il vient compléter le patrimoine instrumental déjà considérable de Courbevoie, puisque Saint-Maurice de Bécon est dotée d'un orgue Cavaillé-Coll. Celui-ci mériterait égalemennt une restauration, et j'en profite pour donner les coordonnées de l'association des amis de l'orgue de Bécon  http://www.cavaillecolldebecon.com/public/association.php?langue=fr.

Le concert d'hier soir a donné lieu à une magnifique démonstration des capacités du nouvel instrument grâce à Joanna Kaja, organiste titulaire de l'église, et Olivier Latry, titulaire des orgues de Notre-Dame de Paris. Olivier Latry a ainsi pu démontrer l'étendue du répertoire du nouvel orgue, de Bach et Mozart jusqu'à Litaize et Langlais, en passant par Schumann. Olivier Latry s'est livré à une démonstration très pédagogique du fonctionnement et des capacités de l'orgue, avant de terminer le concert par une interprétation virtuose sur le thème du Veni Creator. "La musique creuse le ciel" - hier soir, nous avons partagé ce sentiment qu'avait si justement exprimé Baudelaire.

Une soirée exceptionnelle, qui était donnée à l'occasion du cinquantième anniversaire du jumelage entre Courbevoie et Freudenstadt, et qui sera suivie de plusiseurs autres événements : un événement religieux, dimanche matin, et un concert public, dimanche après-midi.

Appel à tous les grands électeurs des Hauts-de-Seine : transformez vos 30 000 € d'indemnités de vote en un geste de solidarité !

Une découverte aujourd'hui, en recevant ma convocation pour voter aux  élections sénatoriales : ce sont les seules élections où le vote est obligatoire pour le collège électoral. Il est obligatoire, car les grands électeurs peuvent se récuser et appeler un suppléant à voter, mais s'ils ne vont pas voter, ils sont passibles d'une amende de 100€.  Voici une bonne mesure, car a priori personne n'a été élu contre son gré grand électeur, et les possibilités de se faire remplacer existent.

En revanche, ce qui me choque, c'est la prime de vote ! Qu'il y ait remboursement des frais de transport réels engagés, je peux le comprendre, notamment dans les départements ruraux, car il n'y a qu'un bureau de vote pour tout le département. Mais qu'il y ait également une indemnité forfaitaire pour tous les grands électeurs (sauf les députés, conseillers régionaux et généraux, ainsi que les électeurs ayant leur domicile dans le chef-lieu de département), en voici une idée curieuse. Pourquoi donc ? Voter aux sénatoriales, pour un grand électeur, est un devoir - et un plaisir, celui de participer à l'élection des membres d'une des deux chambres du Parlement. Cela ne doit pas être un prétexte à rémunération ! Je fais bien sûr une exception pour ceux qui travaillent le dimanche...

Les grands électeurs pourraient ne pas réclamer leurs indemnités forfaitaires (une contribution, certes mince, à la réduction des déficits), mais ils pourraient aussi utiliser ces indemnités comme un levier au niveau local, en faisant le don de leur indemnité forfaitaire à une association agissant dans le domaine social.  

Cela n'est pas négligeable : il y a 2095 grands électeurs dans les Hauts de Seine, et plus de 1900 si l'on enlève ceux qui n'y ont pas droit. L'indemnité forfaitaire est de 15,25 € par personne, ce qui représente un montant global de près de 30 000 €.

J'invite donc les têtes de liste et tous les grands électeurs des Hauts de Seine, quel que soit leur parti politique, à s'engager à reverser ainsi leur indemnité forfaitaire à l'association locale de leur choix, et à montrer que les élus et grands électeurs de notre département savent s'engager pour plus de solidarité. Et nous appelons bien sûr les grands électeurs d'autres départements à faire le même choix !

Vous pouvez rejoindre cet appel sur le site : http://www.petitionenligne.fr/petition/appel-a-tous-les-grands-electeurs-des-hauts-de-seine-transformez-vos-30-000-eur-dindemnites-de-vote-en-un-geste-de-solidarite-/1600.