Dimanche 7, Valérie Pécresse présentait ses listes pour l'Ile-de-France à la presse. C'est le lancement d'une campagne qui a déjà bien commencé sur le terrain, avec des tractages qui commencent à intéresser les citoyens. Il faut dire que notre région a bien besoin de changement.
Rarement bilan n'aura été si désastreux que celui de M. Huchon et de ses alliés Verts et communistes. Rarement, l'inaction n'aura été autant érigée en mode de gouvernance. Il n'y a rien qui m'énerve plus en politique que de se prétendre impuissant. M. Huchon n'aurait rien fait pour les transports parce qu'il n'avait pas la main sur le STIF. Mais regardons un peu les chiffres ! En 1998, 337 millions d’euros étaient dépensés par la région pour les transports en commun ; cette année, 265 millions - en revanche, le budget dévolu aux associations atteint 600 millions cette année. En dix ans, ce sont des projets prioritaires qui auraient pu être réalisés si l’investissement avait été à la hauteur des besoins des Franciliens. Et par une politique sans vision, tiraillée entre des idéologies contradictoires, M. Huchon a réussi l'exploit de congestionner la circulation automobile tout en investissant moins dans les transports en commun. Ce n'est pas ma conception d'un développement durable harmonieux ! Le constat est grave en matière d'écologie, où les promesses n'ont pas été au rendez-vous : les dépenses du conseil régional en matière de lutte contre les déchets ont baissé de 81 % depuis 2005, celle visant à améliorer la qualité de l’air de 91 % depuis 2004 ! Et comment se fait-il que les Pays-de-la Loire produisent 8 fois plus d’énergie solaire que l’Ile-de-France ? La douceur ligérienne n’en est certainement pas la seule cause ! Pas d’ambition, des régressions : drôle de bilan pour une « éco-région » ! Et tout est à l'avenant : comment mener une politique en faveur de l'emploi quand on ne fait rien pour le dynamisme économique ?
Face à ce bilan désastreux, Valérie Pécresse propose un programme cohérent, avec des propositions claires, ambitieuses, visant autant à améliorer le quotidien des Franciliens qu'à assurer le rayonnement international de notre région, un programme qui soutient l'emploi et la formation (apprentissage et campus universitaires), qui a une réelle ambition en matière de transports, avec un plan d'urgence pour la qualité de service (sécurité, ponctualité, confort),dans les transports en commun, avec des investissements supplémentaires (et à Courbevoie nous attendons avec impatience le prolongement d'Eole), avec des mesures pour faciliter le trafic routier, avec une véritable lutte contre la pollution, avec un plus grand dynamisme de la vie associaive grâce à l'ouverture des lycées en dehors du temps scolaire, avec une attention pour les familles (les crèches zéro trajet), avec enfin des objectifs chiffrés en matière de logement. Retrouvez toutes les propositions http://document.pecresse-iledefrance.fr/projet.pdf.
Bien sûr, on peut toujours argumenter que la critique est facile, l'action moins. Pour ma part, je suis très l'aise avec cette campagne ! Je n'ai jamais vu un tel bilan désastreux, et je trouve notre programme est pertinent : il répond aux défis d'une région métropole dans la compétition internationale comme à l'impératif d'une amélioration de la vie quotidienne des Franciliens. Surtout, les deux moteurs de la vie politique sont présents : d'une part, la colère contre la situation actuelle : des gares toujours inaccessibles aux personnes à mobilité réduite, comme en bas de chez moi à Bécon, des lignes saturées, des transports interbanlieues interminables, des logements inaccessibles pour les étudiants,... ; d'autre part, la conviction qu'il n'y a pas de fatalité, et que la politique est justement là pour changer les choses, pour inventer de nouvelles solutions, pour apporter des réponses. Alors si je suis élu au soir du 21 mars, vous pouvez compter sur moi pour Changer l'Ile-de-France.
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