Depuis plusieurs semaines, la situation à La Coupole ne cessait de se dégrader et les commerçants attendaient un signe politique fort. C'est désormais chose faite : le préfet des Hauts-de-Seine est venu les rencontrer le 30 août dernier, et Jacques Kossowski a reçu une délégation le mardi 7 août, en compagnie de Marie-Pierre Limoge, David Brexel, et votre serviteur.
Les élus PS et Modem accusent la majorité de ne rien faire sur le dossier de la Coupole. En vérité, cela fait des mois que nous sommes en contact permanent, avec David Brexel http://www.notrecourbevoie.com, avec les commerçants, et que nous faisons le lien avec le Maire de la ville. Jacques Kossowski a été le premier à recevoir les commerçants, il a publiquement dénoncé les méthodes du repreneur. Il a obtenu une avance de 3 millions d’Euros de l’EPAD pour indemniser les commerçants et demande aujourd’hui un conseil d’administration exceptionnel pour trouver une solution.
Aujourd'hui, il est nécessaire que des décisions fortes soient prises pour sortir de l'impasse. La première mesure est de garantir aux commerçants une indemnisation qui soit immédiate, sur la base de deux expertises déjà réalisées et consensuelles. La deuxième mesure concerne le promoteur actuel : s'il n'est pas capable, sur sa trésorerie propre, de procéder à cette indemnisation, les négociations entre l'EPAD et lui doivent être rompues, et un autre repreneur doit être trouvé. La troisième mesure doit être de mettre à l'étude d'autres solutions qu'une fermeture complète pour la rénovation du centre commercial (fermetures partielles,...). Dans l'attente de l'analyse de ces solutions, il faut fixer une échéance claire concernant l'ouverture du centre à court terme, pour que les commerçants aient une visibilité sur leur activité. Enfin, il est peut-être temps de définir quel doit être le positionnement commercial du centre rénové, quelle place pour les commerçants de proximité - et surtout pour ceux qui y sont aujourd'hui installés ! Il ne faut pas oublier que tous ont fait le choix de La Défense, certains depuis les débuts du centre, à une époque où il fallait avoir la foi et essuyer les plâtres (dans le sens littéral !).
Dans cette affaire, il y a eu, de la part de certains, un manque de respect de l'humain criant, incompatible avec la gestion d'un quartier qui doit justement s'humaniser. Mais il y a eu aussi une absence de pilotage et de vision incompatible avec l'ambition affichée du premier quartier d'affaires européen. Espérons que le nouvel établissement public EPADESA sache concilier toujours ce souci de la proximité de l'humain avec l'ambition nécessaire. Sinon, c'est l'avenir de La Défense qui est en danger !
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