Reconnaissons-le, la politique telle qu'elle peut être perçue par les électeurs en ce moment ne fait pas envie. Aux dérapages de MM. Lavaud et Frêche, s'ajoutent celui de M. Delattre sur Ali Soumaré - dérapage scandaleux que Valérie Pécresse a condamné. Et maintenant, M. Peillon vient s'intéresser à ce que faisait Patrick Devedjian en 1965. J'espère pour lui que M. Peillon n'a pas mordu sa nourrice à l'âge de trois ans, car la contre-offensive serait terrible ! C'est un triste spectacle qui est nous offert, alors même que les électeurs méritent mieux : qu'on s'intéresse enfin à ce que font les régions pour leur quotidien. Et il y a à redire actuellement ! La politique que nous voulons, c'est celle qui se gagne sur un projet, sur la réponse à des précoccupations. En tant qu'élu local, les ordures m'intéressent quand il s'agit de les ramasser, pas de les épandre. Alors, de grâce, recentrons la campagne sur les vrais enjeux. Hier matin encore, j'entendais les hauts-parleurs, dans la gare toute proche de mon domicile, qui crachottaient sans discontinuer. Mauvais signe : cela veut dire qu'il y a des perturbations. C'est ce quotidien qui m'intéresse et que nous voulons changer.
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