Surprise à la lecture d'un article de Courrier international reprenant des articles de La Reppublica et du Corriere della Serra : on y lit que l'EPADESA aurait promis des fonds pour Pompéi et que l'établissement d'aménagement de La Défense vient de se dédire. Aurait, car il semble que le journaliste se soit un peu laissé emporter par son élan : un établissement public ne peut financer ce type d'action, et il n'en a jamais été question. L'idée, généreuse, était bien plutôt de mobiliser les grandes entreprises de La Défense autour de cette cause.
L'idée était en effet belle, et Dieu sait que je suis sensible à la préservation du patrimoine mondial. Par ailleurs, mieux animer le réseau des grandes entreprises de La Défense, autour de causes d'intérêt général comme du quotidien, est une priorité.
Cependant, une remarque en passant : le mécénat peut aussi être développé à La Défense même, comme le font d'ailleurs certaines entreprises qui exposent des oeuvres de leurs collections dans des halls ouverts au public, mais aussi en aidant à la valorisation du musée, de la collection de sculptures en plein air, à la réfection de certains bâtiments des villes voisines, etc. L'un n'exclut pas l'autre !
Il y a en effet eu un malentendu, de par ses statuts l'EPADESA ne peut pas financer des entreprises étrangères pour des travaux à l'étranger. Si Philippe Chaix a bien promis de réunir 5 à 10 millions d'euros pour Pompéi, c'était via les entreprises membres de l'"AUDE" (Association des utilisateurs de la Défense).
A priori la démarche n'a pas aboutie puisque Joëlle Ceccaldi-Raynaud a annoncé que ce financement ne se ferait pas.
Rédigé par : David | 04/07/2012 à 10:29