Voie droite, esprit courbe

Appel à tous les grands électeurs des Hauts-de-Seine : transformez vos 30 000 € d'indemnités de vote en un geste de solidarité !

Une découverte aujourd'hui, en recevant ma convocation pour voter aux  élections sénatoriales : ce sont les seules élections où le vote est obligatoire pour le collège électoral. Il est obligatoire, car les grands électeurs peuvent se récuser et appeler un suppléant à voter, mais s'ils ne vont pas voter, ils sont passibles d'une amende de 100€.  Voici une bonne mesure, car a priori personne n'a été élu contre son gré grand électeur, et les possibilités de se faire remplacer existent.

En revanche, ce qui me choque, c'est la prime de vote ! Qu'il y ait remboursement des frais de transport réels engagés, je peux le comprendre, notamment dans les départements ruraux, car il n'y a qu'un bureau de vote pour tout le département. Mais qu'il y ait également une indemnité forfaitaire pour tous les grands électeurs (sauf les députés, conseillers régionaux et généraux, ainsi que les électeurs ayant leur domicile dans le chef-lieu de département), en voici une idée curieuse. Pourquoi donc ? Voter aux sénatoriales, pour un grand électeur, est un devoir - et un plaisir, celui de participer à l'élection des membres d'une des deux chambres du Parlement. Cela ne doit pas être un prétexte à rémunération ! Je fais bien sûr une exception pour ceux qui travaillent le dimanche...

Les grands électeurs pourraient ne pas réclamer leurs indemnités forfaitaires (une contribution, certes mince, à la réduction des déficits), mais ils pourraient aussi utiliser ces indemnités comme un levier au niveau local, en faisant le don de leur indemnité forfaitaire à une association agissant dans le domaine social.  

Cela n'est pas négligeable : il y a 2095 grands électeurs dans les Hauts de Seine, et plus de 1900 si l'on enlève ceux qui n'y ont pas droit. L'indemnité forfaitaire est de 15,25 € par personne, ce qui représente un montant global de près de 30 000 €.

J'invite donc les têtes de liste et tous les grands électeurs des Hauts de Seine, quel que soit leur parti politique, à s'engager à reverser ainsi leur indemnité forfaitaire à l'association locale de leur choix, et à montrer que les élus et grands électeurs de notre département savent s'engager pour plus de solidarité. Et nous appelons bien sûr les grands électeurs d'autres départements à faire le même choix !

Vous pouvez rejoindre cet appel sur le site : http://www.petitionenligne.fr/petition/appel-a-tous-les-grands-electeurs-des-hauts-de-seine-transformez-vos-30-000-eur-dindemnites-de-vote-en-un-geste-de-solidarite-/1600.

Une expo universelle pour le Grand Paris d'ici 2030

 

Le Grand Paris, d'ici 2025, ne signifiera pas seulement un nouveau réseau de transport automatique, mais aussi l'émergence de nouveaux pôles urbains, ces territoires de projet du Grand Paris qui développeront l'excellence de la région capitale dans des domaines aussi variés que la création, la finance, les biotechnologies, etc., et constitueront également de nouveaux centres humains pour se loger, se cultiver, se divertir. Pour les mettre en valeur et montrer la nouvelle dynamique qu’a enclenchée le Grand Paris, certaines personnalités plaident pour que le Grand Paris organise une Exposition Universelle d’ici 2030. C'est une proposition à laquelle je souscris entièrement. 

Cette exposition aurait pour vocation de mettre en avant la culture et les nouvelles technologies autour d’un thème principal « créer ensemble ». Voilà comment la décrit Jean Christophe Fromantin, maire de Neuilly, dans son article « Pourquoi le Grand Paris doit proposer l’organisation d’une grande Exposition universelle en France avant 2030 » : « En invitant les territoires et les peuples à se rencontrer pour créer, en mettant les visiteurs en scène, en ouvrant des ateliers de création, en permettant à chacun d’interagir avec le monde grâce aux technologies, on positionnerait la France et le Grand Paris comme le plus grand espace de créativité, de rencontres et d’expression moderne des cultures ».

Les expositions universelles ont toujours été des leviers pour l’urbanisme et l’innovation, depuis la première exposition de Londres en 1851 jusqu’à celles plus récentes (Séville en 1992, etc.). Le métro de Paris, de Montréal ou de Lisbonne, la Tour Eiffel, etc., sont ainsi nés à l’occasion d’expositions universelles. La France a organisé sa première exposition universelle en 1855 sur les Champs-Elysées, et six autres ont eu lieu à Paris. La ville de Courbevoie est d’ailleurs marquée par cette histoire puisqu’elle a la chance d’accueillir deux vestiges de l’exposition universelle de 1878, la façade du Pavillon de Suède-Norvège (façade côté Seine du musée Roybet-Fould) et un fragment du Pavillon des Indes toujours visible dans le Parc de Bécon et qui sera bientôt rénové. Il pourrait d’ailleurs être intéressant de travailler à un parcours sur ce thème dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines, deux départements où les vestiges sont nombreux.

L’exposition universelle du Grand Paris serait donc l’occasion d’illustrer et de renforcer ce dynamisme urbain et humain du Grand Paris, et de poser dans ce nouveau paysage les jalons urbains significatifs qu’évoquait Roland Castro. Elle permettrait d’attirer des dizaines de millions de visiteurs (73 millions à Shanghai en 2010) et constituerait une opportunité de développement économique, technologique, technique et culturel. Elle serait un levier extraordinaire pour nos territoires ; il est évident que La Défense et les communes voisines pourront constituer un des pôles d’animation majeurs de cette exposition, en misant non seulement sur l’axe majeur mais aussi sur les pôles secondaires qui vont se créer grâce aux nouvelles stations de métro automatique. D’où l’importance d’ailleurs que ces pôles soient pour certains bien différenciés, avec une programmation qui sorte du couple bureaux/logements pour aller vers la culture, la convivialité, l’innovation.  

Aujourd’hui, aucun choix n’a été fixé par le Bureau des Expositions internationales pour après 2017 : il est donc temps de se mettre sur les rangs pour organiser l’Exposition universelle du Grand Paris d’ici 2030. Avec tout le projet de Grand Paris initié par Nicolas Sarkozy, nous avons retrouvé de l’ambition : à nous de la montrer au monde !

Un peu de gastronomie pour changer : Zauner, à Bad Ischl, reine des pâtisseries autrichiennes

 
Dans la famille, la spécialiste de la gastronomie est indubitablement ma soeur - vous pouvez vous régaler de son blog à l'adresse http://leboutdemalangue.blogspot.com/. Mais je confesse qu'en pâtisseries de toutes sortes, je commence à devenir un expert reconnu. Je recommande d'ailleurs à cet égard la pâtisserie Fabrice Capezzone qui est sise avenue de la Liberté à Courbevoie.

L'objet de cette note était d'ailleurs de vous communiquer un avis assez définitif sur la meilleure pâtisserie autrichienne. Bien sûr, aussitôt dit, des montagnes de crème se déroulent devant vous, vous voyez des Sacher Tochte et des Linzer Tochte se mêler, et vous comprenez mieux pourquoi Sissi, vivant dans ce pays, devait s'astreindre à un régime strict, pourquoi elle fut si malheureuse, etc... Et oui, c'est parce que, telle Ulysse face aux sirènes, elle se forçait à résister à la tentation d'engloutir des tonnes de gâteaux autrichiens. Pas de chance pour elle, la meilleure pâtisserie autrichienne se trouve à Bad Ischl, près de la Kaiservilla dans laquelle elle aimait à résider. Je précise d'ailleurs pour les amateurs de Sissi que la villa est plutôt décorée aux goûts de Franzi. Donc, préparez votre loden et votre fusil. 

Pour en revenir à l'essentiel, la pâtisserie Zauner dépasse pour moi toutes les autres pâtisseries de l'Autriche où j'ai pu sévir - y compris le légendaire Demel à Vienne (qui fait une meilleure Sacher Tochte que l'Hôtel Sacher). Le cadre est, bien sûr, conforme à ce que l'on en attend, avec vieilles dames chics donnant l'impression de médire de l'archiduchesse Sophie, sous des portaits de François-Joseph, et réclamant toujours plus de crème - sur leur café, leur chocolat, leur gâteau, leurs chapeaux aussi parfois.

 Mais c'est l'assiette qui fait toute la différence. Des gâteaux somptueux, mais en même temps légers, aux goûts fins, une consistance aérienne à l'intérieur et des glaçages goûtus comme on les aime. Qui aurait pu prévoir que le gâteau marrons, cerises, chocolat puisse être aussi digeste qu'un macaron soufflé ? Et la Kaisertochte, caramel et chocolat, qui ferait passer une crêpe caramel beurre salé pour un parpaing ? Et le gâteau au fruit de la passion, crémeux et rafraîchissant ? Un enchantement.

Bref, si vous êtes à Salzbourg et que vous hésitez pour l'étape Bad Ischl, n'hésitez plus !

http://www.zauner.at/

Woodstock ? Non, le cinéma en plein air de Courbevoie !

 
Vous l'attendiez tous, cela a été un franc succès ! Le cinéma en plein air de Courbevoie, première édition, a rassemblé plus de 1500 personnes sur l'ensemble de la soirée (chiffres "préfecture" à 2000, je suis donc prudent...) : environ 600 personnes ont assisté à la projection de Pirates des Caraïbes, et environ 1000 de plus sont passées à un moment ou un autre pour pique-niquer, profiter des animations offertes, etc. Aussi populaire que Woodstock donc, mais en plus confortable, avec les transats et les plaids qui étaient mis à disposition, et les gradins pour voir le film. Il faudra d'ailleurs voir plus grand si nous reconduisons cette opération l'année prochaine, ce que j'espère vivement au vu du succès.

Beaucoup de gens à remercier, que ce soit les élus qui se sont investis dans ce projet (et notamment Yves Jean et Stéphane Vagner - sans parler de notre maire Jacques Kossowski qui a été très enthousiaste dès l'origine), les équipes du centre culturel, les agents de la ville, les animateurs, les associations, bref tous ceux qui ont rendu possible ce beau projet que nous avions initié avec Laëtitia Devillars. C'était un véritable bonheur de voir cette pelouse du stade municipal utilisée de façon aussi conviviale, de voir que des Courbevoisiens de tous les âges profitaient de cette manifestation, dans un esprit chaleureux et détendu.    

Premier cinéma en plein air à Courbevoie ce samedi 25 juin !

 

Grande nouveauté cette année à Courbevoie : un cinéma en plein air est organisé ce samedi 25 juin, avec la diffusion à 22 h 30 de Pirates des Caraïbes 1 sur la pelouse du stade municipal, transformée pour l'occasion en espace convivial, avec des transats et des plaids pour le plus grand confort de tous. Dès 19 h, vous aurez accès à la pelouse et pourrez venir pique-niquer (pour ceux qui auraient la flemme de préparer un panier, des points de restauration seront présents sur place).  Différentes animations culturelles, des démonstrations sportives ainsi qu’à un concert de musiques de films donné par les élèves du Conservatoire sont également programmés pour ce début de soirée. L'accès à toutes ces animations, comme au film, est bien sûr gratuit !

C'est un projet qui nécessitait une grande coordination entre les différents services, car il y a peu de temps entre la fin des tournois sportifs et le début des travaux de réfection de la pelouse, il fallait organiser la projection avec les différents services culturels, et imaginer un événement autour de cette diffusion. Merci donc à Monsieur le Maire, à Yves Jean (culture), à Stéphane Vagner (sports), à Patrick Gimonet (finances), à tous les services, aux équipes de Carpeaux et du stade, à toutes les associations culturelles et sportives, bref, à tous ceux qui se sont impliqués dans ce projet et ont bien voulu croire en cette idée que nous avons portée, Laëtitia Devillars et moi-même (quartier Hôtel de Ville). 

L'objet de cette manifestation n'est pas seulement de permettre de voir un film en plein air (et dans de très bonnes conditions), c'est aussi de créer un moment de convivialité estivale en profitant de ce grand espace qu'est la pelouse du stade municipal, qui est rendue accessible à tous les Courbevoisiens (même les moins sportifs...).

Espérons que le beau temps sera de la partie !

Et comme nous avons l'esprit de suite à Courbevoie, c'est à un dimanche cinéma spécial Pirate des Caraïbes que vous convie l'Espace Carpeaux le 26 juin, avec la diffusion des trois autres volets  !

 
 

"La France bloquée" : Débat avec Bernard Maris le mardi 28 juin à 19 h 30 au Globe Trotter - La Défense

L'association Ideagora www.ideagora.fr organise son premier afterwork le mardi 28 juin à 19 h 30 au café Le Globe Trotter sur le parvis de La Défense.

Cette rencontre sera l'occasion de rencontrer l'économiste Bernard Maris autour du thème "La France bloquée". Venez nombreux, Bernard Maris n'aime pas les idées reçues, et le débat va être  animé !

Si cette rencontre est un succès, l'association proposera des rencontres mensuelles avec des personnalités prestigieuses de la société civile pour réfléchir ensemble aux problématiques nationales et locales susceptibles de vous intéresser, en dehors de tout clivage politique et de toute langue de bois. 

  
Voici une biographie de Bernard Maris.

Diplômé en sciences politiques et docteur en sciences économiques, Bernard Maris est professeur à l’Université Paris VIII, écrivain et journaliste.

Universitaire reconnu, élu « meilleur économiste de l’année» par le magazine Le Nouvel Économiste en 1995, il a publié de nombreux ouvrage d’économie politique, parmi lesquels Keynes, l'économiste citoyen (1999), L’Antimanuel d’économie (2003 et 2006, 2 tomes) et récemment Marx, ô Marx, pourquoi m’as-tu abandonné ? (2010). Il reçoit par ailleurs le Prix Leclerc des libraires en 2003 pour son roman L’Enfant qui voulait être muet.

Il écrit pour différents journaux, notamment Charlie Hebdo sous le pseudonyme d'Oncle Charlie, et il tient, sur France Inter, différentes chroniques dont "J'ai tout compris à l'économie". A la télévision, il intervient dans l’émission C dans l’air sur France 5.

Vous pouvez retrouver Bernard Maris sur son blog http://sites.radiofrance.fr/franceinter/blog/b/blog.php?id=12.

 

Une très belle initiative à Courbevoie : les 1ères rencontres du dialogue interreligieux et laïque, le 15 juin

 

Les représentants des principaux cultes de Courbevoie, déjà très engagés en faveur du dialogue interreligieux au sein de l'Association CIEUX www.cieuxinternational.org, ont pris l'initiative d'organiser une première rencontre de dialogue interreligieux et laïque le mercredi 15 juin à 20 h au Stade municipal de Courbevoie.

Cette rencontre, sur le thème "Aveuglement - Fraternité : Quel est l'apport des religions dans notre Cité ?", permettra d'évoquer la place des cultes dans le débat public, leur rôle pour la fraternité dans notre ville, et de discuter des initiatives communes qui peuvent être réalisées pour favoriser la meilleure connaissance et compréhension possible. Elle s'inscrit dans une vision ouverte de la laïcité, qui rejoint les préconisations du Club 89 dont je suis secrétaire national en matière de nouveaux espaces de dialogue et de nouvelles libertés religieuses : http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2011/04/conclusion-du-colloque-du-club-89-du-2-avril-sur-le-th%C3%A8me-des-libert%C3%A9s-religieuses.html.

Ainsi s'exprimeront lors de cette rencontre (dans l'ordre du programme) : Jacques Kossowski, député-maire, Salomon Sebbag, président de la communauté juive de Courbevoie - La Garenne Colombes, le Rabbin Alain Cohen, rabbin de la communauté juive, le Père Guy Rondepierre, curé de Saint-Pierre Saint-Paul, le Pasteur André Lazarus, pasteur de la paroisse luthérienne de Courbevoie, l'Imam Hatim Achikhan, imam de l'Association des Musulmans de Courbevoie, et Mohammed Hicham, président de l'Association des Musulmans.

Vous êtes tous les bienvenus, croyants, agnostiques, athées ! Pour ma part, je ne pourrai malheureusement y participer, ayant d'autres obligations prévues de longue date, mais j'espère que cette belle initiative sera renouvelée.

Jazz à La Défense en juin, jazz à Courbevoie toute l'année !

 

Du 18 au 26 juin, le Conseil général des Hauts-de-Seine, en partenariat avec DEFACTO, organise sur le parvis de La Défense la 34e édition de La Défense Jazz Festival, événement entièrement gratuit qui lance la saison d'été des festivals de jazz. L'année dernière, 40 000 personnes se sont pressées sur la dalle, ce qui montre que les animations à La Défense peuvent avoir du succès, et devrait donc nous inciter à les multiplier.

Ce festival propose une approche large du jazz ouverte à tous les styles : rumba, jazz rock, afro-beat, funk, blues, soul, groove, rock des Balkans..., avec 26 concerts gratuits. Nouveauté de la saison 2011 : un spécial Fête de la musique le soir du 21 juin à partir de 18h avec Hindi Zahra – prix Constantin et Victoire de la Musique – précédée de la voix de diva de Patricia Bonner. Le festival se clôturera avec le 34 ème concours national de Jazz de La Défense où 10 formations sélectionnées se produiront sur scène et par un week-end de prestige avec Emir Kusturica & the No smoking Orchestra samedi 25 juin, ainsi que Keziah Jones en solo acoustic et George Clinton & Parliament funkadelic  dimanche 26 juin. Programme complet sur le site : http://www.ladefensejazzfestival.fr/.

Cet événement majeur devrait aussi être l'occasion de faire davantage de publicité sur les efforts par les villes voisines pour assurer une animation culturelle de haut niveau tout au long de l'année. C'est notamment le cas à l'Espace Carpeaux, où le jazz est mis à l'honneur toute l'année, dans la grande salle http://www.sortiracourbevoie.com/Saison/2011/Jazz et aussi au Cabaret, notre salle conviviale où l'on peut prendre un verre en écoutant les concerts http://www.sortiracourbevoie.com/Saison/2011/Cabaret. Les derniers lundis du mois à partir d'octobre, les groupes et les artistes amateurs seront invités à s'y produire, dans l'esprit des boeufs qui se pratiquent dans beaucoup de bars de villes comme Glasgow. Une expérience pour tous les amateurs de jazz de La Défense, du département, et de Paris ! Sortez à Courbevoie, vous ne serez pas déçus.  

Mais qu'est donc devenu le Tanganyika ? : le livre idéal pour affronter le train du matin !

 

Le livre de Harry Campbell possède des vertus rares, celle de nous permettre une évasion immédiate, de nous faire rire immanquablement (ah, l'humour anglais), tout en nous apprenant plein de choses fort sérieuses et en nous faisant méditer sur le cruel destin des Nations - et bien souvent des hommes qui les composent (que l'on pense aux habitants de Nauru ou à ceux de Saint-Kilda). Car il ne s'agit pas seulement de géographie nostalgique, elle est aussi souvent passionnante pour son analyse du présent ! Merci donc à Alain Veg, le libraire de La bouteille à l'encre rue de Colombes, de me l'avoir fait découvrir.

Certes, le qualificatif d'idéal pour le train du matin peut paraître peu laudateur. C'est tout l'inverse ! Nous autres banlieusards savons bien combien de tels livres sont précieux pour affronter trains, métros, bus, etc. : il faut nous inviter à la rêverie, nous captiver, et tout ça en peu de lignes à la fois ! Rares sont les livres qui y parviennent de façon intelligente. Par sa forme en chapitres courts, par sa vivacité d'écriture, sa drôlerie autant que son érudition, et l'imaginaire qu'il réveille en chacun de nous, Mais qu'est donc devenu le Tanganyika ? est en effet idéal pour mettre un peu de piquant, de savoir et de rêve dans nos journées ! Attention à ne pas manquer l'arrêt, il est aussi très prenant, et l'on rêve que l'auteur ne s'arrête pas à ce coup de maître. Il y a tant de toponymes en déshérence qui ne demandent qu'à être réveillés...

Une lecture complémentaire de l'Atlas des îles abandonnées (http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2011/01/mon-atlas-des-%C3%AEles-abandonn%C3%A9es-.html), dans une veine qui, j'espère, n'est pas prête de se tarir !

Et pourquoi pas ? Les logements utopistes de Stéphane Malka à La Défense

  
Courrier international de la semaine du 28 avril reprend un article du journal américain Popular Science, évoquant l'étude "Auto-Défense" de l'achitecte Stéphane Malka http://www.stephanemalka.com/. J'avoue que la photo jointe, ci-dessus, m'a scié : je trouve qu'elle résume parfaitement à la fois le manque criant de logements en Ile-de-France, aussi bien qu'elle rejoint notre volonté de faire de La Défense un lieu davantage habité (dans tous les sens du terme d'ailleurs). Même si j'aime beaucoup la Grande Arche, j'avoue avoir également été séduit par cette image !

Bien sûr, il s'agit d'une utopie, mais qui repose sur une véritabe réflexion urbaine et architecturale. Son projet repose sur un empilement de modules préfabriqués, qui seraient intégrées à une structure porteuse fixée à l'intérieur de l'Arche. Pour entrer dans les logements, il faut utiliser les acenseurs des bureaux et emprunter des passerelles. Stéphane Malka a calculé au'on pourrait ainsi arrimer 42 000 m² de logements dans l'Arche. Ce projet rejoint les réflexions urbaines menées au Japon, en Californie, ou encore aux Pays-Bas (les fameux conteneurs !).

Alors, tentés ?