Le Conseil économique social et environnemental régional d'Ile-de-France vient de rendre un rapport prospectif sur la démographie et l'économie de notre région en 2050. Selon cet organe, "L’Ile-de-France a la chance d’avoir une population qui continuera de croître au taux de 0,7 %, taux identique à celui connu sur la période 1990-2008. Mais cette bonne santé démographique n'est pas suffisante pour affronter l'avenir. En effet, sur cette période le taux de croissance du PIB était de 1,9 % tandis qu'il ne sera vraisemblablement pas supérieur à 1,5 % d'ici 2050, objectif qui, dans le contexte économique mondial et français, constitue une véritable gageure. Si le 1,5 % de croissance n’était pas atteint, l'écart ira croissant entre bas et hauts revenus et le nombre de ménages à faibles revenus croîtra fortement, situation qui peut comporter de profonds risques sociaux. En tout état de cause, une partie croissante du revenu disponible des ménages sera ponctionnée par le financement du système social et le remboursement de la dette. L’utilisation de la partie restante devra être optimisée car les dépenses liées à l'énergie (transport, logement…) augmenteront, ce qui s'effectuera au détriment des autres postes de consommation quotidienne, voire de l'épargne. Dans ces conditions, comment éviter la régression, maintenir et élever le niveau de vie tout en améliorant la qualité de la vie ?"
On attend surtout de savoir quelle sera la réaction du conseil régional ! Car pour l'instant, nous n'avons vu, dans les Hauts-de-Seine, et particulièrement à La Défense, qu'une approche très malthusienne de la croissance économique. Monsieur Huchon, c'est écrit noir sur blanc, pour renforcer la cohésion sociale et la solidarité, il faudra davantage de croissance économique. Il serait donc temps de changer de discours, et de voir quelles sont les conditions d'une concurrence économique internationale ! Quand on voit le refus de la région d'une desserte en métro automatique du plateau de Saclay par la région - refus heureusement contrecarré par l'Etat -, alors même que ce rapport du CESER insiste sur l'importance de la recherche et développement, quand on entend les socialistes locaux nous expliquer que notre territoire a trop d'entreprises - alors même que la concurrence ne se joue pas entre La Défense et Marolles-en-Brie, mais entre La Défense et les grands centres d'affaires mondiaux -, on peut être légitimement inquiet pour l'avenir de notre région !
Rédigé à 11:08 dans Actualité, Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le mercredi 1er juin, le STIF (syndicat des transports d’Ile-de-France) présidé par Jean-Paul Huchon (Président socialiste de la région Ile-de-France) a adopté une nouvelle augmentation des tarifs des transports franciliens de 2,7% applicable au 1er juillet 2011. En juillet 2010, le STIF avait déjà augmenté les tarifs de 3,9%. Des hausses qui dépassent le niveau de l'inflation. Ainsi, en l’espace d’un peu plus d’un an, les tarifs ont augmenté de 6,6% et les plus touchés sont les usagers des zones 1 à 2 avec une augmentation de 9,54%, ceux des zones 1 à 3 avec une augmentation de 7,93% et ceux des zones 1 à 4 avec une augmentation de 6,98%. En revanche, bonne nouvelle, la zone 6 est supprimée et intégrée à la zone 5.
Le mouvement ne fait que commencer puisque les études sur la mise en place d’un tarif unique – promesse de campagne de Jean-Paul Huchon et de Cécile Duflot – et l’évolution des tarifs depuis 2010 tendent à démontrer que les élus socialistes et écologistes à la Région visent la mise en place d’un tarif unique, qui renchérira considérablement le coût pour les habitants de la petite couronne et de Paris !
Attention à ne pas tout confondre. Il peut y avoir un vrai débat sur le coût trop important pour ceux qui habitent loin du centre. On peut considérer qu'ils n'ont guère le choix, rejetés par des prix élevés de l'immobilier. Mais on peut aussi considérer que toute situation a ses avantages et ses inconvénients, et remarquer que cette situation est la même dans toutes les grandes villes du monde où il existe des tarifs différenciés en fonction de la longueur du trajet parcouru. En revanche, l'augmentation moyenne des tarifs, en dehors du débat sur les zones, dans une proportion bien supérieure à l'inflation, pose problème, car ni l'offre ni la qualité de service n’ont progressé ces dernières années (c'est le moins qu'on puisse dire...). Il faudrait justifier un peu plus : cet argent supplémentaire, pour quoi faire ? pour l'entretien ? pour de nouvelles lignes ? de nouveau matériel ? plus de confort ? Quand on pense qu'il va y avoir des millions de dépenser pour accueillir les nouveaux trains .... dont les ouvertures sont plus bas que beaucoup de quais actuels ! Et surtout : pourquoi ne pas dire que la région a visiblement d'autres priorités ? Car en plus des ressources propres du STIF, la région Ile-de-France investit chaque année dans les transports. Enfin, investit, c'est beaucoup dire, car depuis que M. Huchon est aux commandes, cette part du budget n'a cessé de fondre au profit d'autres priorités, comme le soutien aux associations ou... les locaux du Conseil régional. En 6 ans, les impôts régionaux ont augmenté de plus de 60 % et les investissements consacrés aux transports en commun sont passés de près de 9 % du budget total à moins de 6 %. C'est bien dommage car c'est la qualité de vie des Franciliens au quotidien autant que l'attractivité du territoire qui se trouvent ainsi pénalisés. C'est bien dans une critique globale de l'absence de politique de la région en matière de transports en commun que l'opposition au Conseil régional, Valérie Pécresse et Roger Karoutchi en tête, a dénoncé cette hausse des tarifs. Car si la région n'est en effet pas la seule responsable (argument de Monsieur Huchon pendant la campagne), en quoi est-ce une excuse pour en faire toujours moins ?
Heureusement que l'Etat va, lui, investir pour développer l'offre de transports en commun, avec le métro automatique du Grand Paris ! Tous les acteurs se sont mis autour de la table pour résoudre la question du tracé ; il serait intéressant que la même réflexion partagée s'étende au sujet de la mobilité et de son coût au sein de notre région.
Rédigé à 16:23 dans Actualité, Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean-Paul Huchon crie à l'assassinat politique. Jean-Paul Huchon crie à la manipulation partisane. Et toute la gauche lui emboîte le pas, sans prendre aucune précaution. Que s'est-il donc passé ? Le rapporteur public a recommandé au Conseil d'Etat l'annulation de la réélection du président (PS) de la région Ile-de-France et son inégibilité pour un an. C'est certain, le rapporteur est de droite pour avoir osé se fonder sur le droit pour réclamer cette annulation ! Haro sur le rapporteur et le Conseil d'Etat, vive la démocratie, à bas la dictature des juges ! C'est curieux, quand la peine d'inégibilité de M. Huchon, condamné pour prise illégale d'intérêts, a disparu du jugement en appel, la justice était moins inique !
Je me demande ce qu'en pensent les habitants de Corbeil-Essonnes qui se préparent à voter pour la troisième voix (six en tout avec les deux tours) pour élire leur maire, suite à des annulations du Conseil d'Etat. Je remarque simplement que quand Serge Dassault avait dit que le Conseil d'Etat était de gauche, personne à droite ne s'était risqué à lui emboîter le pas sur ce terrain glissant !
Et finalement, ce n'est pas plus de mauvaise foi que de faire campagne en essayant de faire croire que les transports franciliens se portent bien ! Jean-Paul Huchon a raison de poser devant cette nouvelle rame : personnellement, je ne l'ai vue dans aucune de nos gares de Transilien !
Rédigé à 17:43 dans Actualité, Coup de gueule, Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une lueur dans la toundra, car il est difficile de nier que le score du 21 mars 2010 ne marque un échec important de l'UMP et de ses alliés, et ne témoigne d'une vision critique envers l'action menée par l'exécutif. Nous en avons aussi ressenti les effets à Courbevoie : une abstention record, malgré le sursaut de l'entre-deux-tours. Maintenant, deux solutions : se désoler et pratiquer la technique de la terre brûlée, ou analyser pour recréer une nouvelle dynamique. Personnellement, je n'hésite pas ! L'avantage d'avoir mené une campagne de terrain, c'est qu'il n'est pas besoin d'aller chercher des études complexes pour comprendre quelles sont les attentes de nos concitoyens. Nous y répondons au niveau de la ville, et nous porterons le message auprès de nos dirigeants. Nous poursuivrons cet échange avec les Courbevoisiens, régulièrement, dans tous les quartiers de la ville, en direction de l'ensemble de notre population.
Mais une grande lueur quand même. A l'issue du premier tour, la liste de Valérie Pécresse était en tête, mais nos opposants criaient victoire : additionnées, leurs listes dépassaient les 50 %. Quel manque de respect de l'électeur que d'additionner ainsi les convictions, les couleurs politiques, dans un magma informe, où l'électeur ne s'est d'ailleurs pas reconnu ! Sans compter que le score de certains, comme le MODEM, incitait à la modestie, et pas à des insinuations grotesques sur des affiches qui auraient été collées après minuit (ce que nous démentons formellement, même si nous confirmons tout aussi formellement que coller, ça semble simple, mais ça nécessite de réflechir au moins deux secondes). Curieusement, au soir du second tour, les réactions sont plus discrètes ! Il faut dire que la liste PC-PS-Verts ne comptait pas d'élu de Courbevoie, drôle de reconnaissance. Et que notre victoire était nette, dans les deux cantons ! Quand on compare au score obtenu par Valérie Pécresse dans les communes voisines et dans l'ensemble du département, il est évident que les électeurs ont aussi manifesté par ce vote leur soutien à l'action de l'équipe municipale en place, et que notre campagne de terrain, centrée sur les enjeux de la région, et le besoin de changement, a payé.
A cet égard, je voudrais dire merci à tous les électeurs, et bravo à tous les militants et les élus qui nous ont accompagné Kadia Moisson et moi, dans cette aventure. Une campagne, c'est avant tout une formidable aventure humaine, que nous avons partagée dans la bonne humeur, en portant nos convictions, en convainquant sur le fond. Ce sont des très beaux souvenirs que nous avons désormais en commun, tractages, meetings, dans tous les quartiers de la commune, et beaucoup de villes du département, et pour clôre le tout, cette visite de Valérie Pécresse au marché de Bécon le dernier samedi.
Et bon courage à mes colistiers qui ont été élus. Nous avons passé d'excellents moments ensemble, et, au-delà, je sais qu'ils partagent l'envie de faire avancer l'Ile-de-France, d'améliorer son quotidien comme de renforcer son ambition. Face à l'exécutif de bric et de broc qui s'est constitué, leur talent ne sera pas de trop ! Le combat pour l'Ile-de-France continue.
Rédigé à 18:17 dans Courbevoie, Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)
Il ne faut pas oublier le sens des élections régionales : élire un exécutif régional, doté d'un important budget, avec des compétences larges qui jouent un rôle majeur dans notre quotidien (transports, formation, logement, cadre de vie). Il faut reconnaitre, au vu de l'abstention, que nous n'avons pas fait assez preuve de pédagogie, que le débat n'a pas été assez centré sur nos propositions. Nous poursuivons notre travail de terrain parce que nous ne pouvons nous résoudre à ce que cette région ne change pas de majorité.
Ce matin, gare Saint-Lazare, je sortais d'un train en retard pour prendre un métro bondé. Les fidèles de M. Huchon tractaient en compagnie d'un militant communiste qui criait "Sauvons nos retraites". Sentiment d'irréalité : si les retraites n'ont rien à voir avec la région, c'est bien M. Huchon qui est responsable des transports !!! N'est-il pas temps de changer, de redonner de l'ambition à l'Île-de- France, et de la qualité de vie aux Franciliens ? C'est le seul débat de dimanche prochain, et je le trouve mobilisateur !
Rédigé à 17:47 dans Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce samedi 27 février, café à Suresnes avec Bruno Beschizza, la tête de liste UMP en Seine-Saint-Denis. L'occasion de revenir avec lui sur sa proposition, partout relayée comme "réserver le wagon de tête aux femmes dans les transports en commun la nuit". Bien évidemment, dit comme ça, on a connu proposition plus féconde ! Comme il nous l'a dit, il préfère parler avec ses mots de son expérience de terrain plutôt que de réciter les argus langue de bois tout prêts ... Un bon point ! Et il s'est expliqué sur sa proposition, qui relève plutôt de la saine observation : souvent, les voyageurs ont tendance la nuit à se regrouper dans le wagon de tête. C'est donc celui-ci qu'il faut équiper en priorité en vidéoprotection. Expliquée de la sorte, une proposition de bon sens. Son erreur a été de citer comme exemples de personnes vulnérables les femmes seules ; la nuit, isolés, nous sommes tous des personnes vulnérables. Conséquence : une proposition de bon sens reprise sans grande explication en dépêche AFP, qui tourne, suscite des réactions, de nouvelles dépêches.... Mais quel dommage que pas grand monde n'ait cherché à en comprendre la réelle signification !
Cela est pourtant représentatif du temps de la politique actuellement : les petites phrases succèdent aux annonces, scoops, et phrases sorties de leur contexte, les polémiques enflent sur des sujets qui n'intéressent pas les Franciliens, et n'honorent pas leurs auteurs, et le microcosme parle beaucoup d'une réunion à l'Elysée, où les coupables sont désignés par avance...par dépêche AFP. Revenons à plus de bon sens. Souvenons nous que le temps de la politique, c'est celui du contact, de l'échange, de la pédagogie. C'est ce que nous avons essayé de faire aujourd'hui à Suresnes et Nanterre avec Bruno Beschizza, puis à Courbevoie aux Damiers avec Kadia Moisson. A notre échelle qui ne suscite pas de dépêche AFP. Mais qui peut convaincre durablement d'aller voter.
Rédigé à 00:28 dans Coup de gueule, Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un tract édité par le PS local et son leader Jean-André Lasserre est distribué en ce moment sur Courbevoie. Sur une page entière, intitulée La Région agit pour Courbevoie, sont citées toutes les actions qu'auraient accomplies M. Huchon et son équipe pour notre ville depuis 2004. Si l'enjeu n'était pas aussi important, ce tract prêterait à rire : la plupart des actions ont été initiées et financées en grande partie par la mairie, avec l'aide du conseil général, et une subvention du conseil régional - en général très minoritaire.
Surtout, dans ce qui relève du coeur de compétences de la région, les transports et les lycées, c'est surtout l'attente qui a caractérisé l'attitude de la région vis-à-vis de Courbevoie. En effet, quelques mois avant les régionales, les gros dossiers sur lesquels notre maire se bat depuis des années se débloquent miraculeusement. Enfin, la gare de Bécon-les-Bruyères va être mise aux normes en matière d'accessibilité (mais les travaux sont loin d'être en cours comme l'annonce ce tract : allez donc voir Messieurs les Courbevoisiens en chambre avant d'écrire des contre-vérités)....pour 2014 !! Enfin, le second lycée va être construit, avec une dimension internationale comme le souhaitait Jacques Kossowski. Mais quid de la mise aux normes accessibilité de la gare de Courbevoie, une obligation légale pour 2015, une nécessité pour tous ceux qui l'empruntent ?? Quid de la désaturation des transports à La Défense ? La vérité, c'est que loin d'avoir été bien traitée, ou même traitée dans la moyenne, notre ville a plutôt été oubliée par l'équipe de M. Huchon. Cela n'a rien d'étonnant : pour eux, les Hauts-de-Seine sont un département riche, qu'il ne faut surtout pas aider. Quelle méconnaissance du terrain, et quel mépris pour les habitants. Quant à leur analyse économique c'est toujours la même : au lieu d'agrandir le gâteau, de créer des emplois à l'ouest comme à l'est, mieux vaut pénaliser l'ouest au profit de l'est. Résultat, 200 00 emplois perdus par la région depuis que M. Huchon la dirige. Avec un élu communiste comme responable du développement économique, ce n'est guère étonnant.
Alors faites le bon choix pour Courbevoie : des élus de proximité, capables de discerner si des travaux ont commencé, capables de porter au niveau régional vos intérêts, parce que ce sont ceux du quotidien des Franciliens, capables de faire enfin bouger cette région.
Rédigé à 13:47 dans Courbevoie, Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reconnaissons-le, la politique telle qu'elle peut être perçue par les électeurs en ce moment ne fait pas envie. Aux dérapages de MM. Lavaud et Frêche, s'ajoutent celui de M. Delattre sur Ali Soumaré - dérapage scandaleux que Valérie Pécresse a condamné. Et maintenant, M. Peillon vient s'intéresser à ce que faisait Patrick Devedjian en 1965. J'espère pour lui que M. Peillon n'a pas mordu sa nourrice à l'âge de trois ans, car la contre-offensive serait terrible ! C'est un triste spectacle qui est nous offert, alors même que les électeurs méritent mieux : qu'on s'intéresse enfin à ce que font les régions pour leur quotidien. Et il y a à redire actuellement ! La politique que nous voulons, c'est celle qui se gagne sur un projet, sur la réponse à des précoccupations. En tant qu'élu local, les ordures m'intéressent quand il s'agit de les ramasser, pas de les épandre. Alors, de grâce, recentrons la campagne sur les vrais enjeux. Hier matin encore, j'entendais les hauts-parleurs, dans la gare toute proche de mon domicile, qui crachottaient sans discontinuer. Mauvais signe : cela veut dire qu'il y a des perturbations. C'est ce quotidien qui m'intéresse et que nous voulons changer.
Rédigé à 13:29 dans Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dimanche 7, Valérie Pécresse présentait ses listes pour l'Ile-de-France à la presse. C'est le lancement d'une campagne qui a déjà bien commencé sur le terrain, avec des tractages qui commencent à intéresser les citoyens. Il faut dire que notre région a bien besoin de changement.
Rarement bilan n'aura été si désastreux que celui de M. Huchon et de ses alliés Verts et communistes. Rarement, l'inaction n'aura été autant érigée en mode de gouvernance. Il n'y a rien qui m'énerve plus en politique que de se prétendre impuissant. M. Huchon n'aurait rien fait pour les transports parce qu'il n'avait pas la main sur le STIF. Mais regardons un peu les chiffres ! En 1998, 337 millions d’euros étaient dépensés par la région pour les transports en commun ; cette année, 265 millions - en revanche, le budget dévolu aux associations atteint 600 millions cette année. En dix ans, ce sont des projets prioritaires qui auraient pu être réalisés si l’investissement avait été à la hauteur des besoins des Franciliens. Et par une politique sans vision, tiraillée entre des idéologies contradictoires, M. Huchon a réussi l'exploit de congestionner la circulation automobile tout en investissant moins dans les transports en commun. Ce n'est pas ma conception d'un développement durable harmonieux ! Le constat est grave en matière d'écologie, où les promesses n'ont pas été au rendez-vous : les dépenses du conseil régional en matière de lutte contre les déchets ont baissé de 81 % depuis 2005, celle visant à améliorer la qualité de l’air de 91 % depuis 2004 ! Et comment se fait-il que les Pays-de-la Loire produisent 8 fois plus d’énergie solaire que l’Ile-de-France ? La douceur ligérienne n’en est certainement pas la seule cause ! Pas d’ambition, des régressions : drôle de bilan pour une « éco-région » ! Et tout est à l'avenant : comment mener une politique en faveur de l'emploi quand on ne fait rien pour le dynamisme économique ?
Face à ce bilan désastreux, Valérie Pécresse propose un programme cohérent, avec des propositions claires, ambitieuses, visant autant à améliorer le quotidien des Franciliens qu'à assurer le rayonnement international de notre région, un programme qui soutient l'emploi et la formation (apprentissage et campus universitaires), qui a une réelle ambition en matière de transports, avec un plan d'urgence pour la qualité de service (sécurité, ponctualité, confort),dans les transports en commun, avec des investissements supplémentaires (et à Courbevoie nous attendons avec impatience le prolongement d'Eole), avec des mesures pour faciliter le trafic routier, avec une véritable lutte contre la pollution, avec un plus grand dynamisme de la vie associaive grâce à l'ouverture des lycées en dehors du temps scolaire, avec une attention pour les familles (les crèches zéro trajet), avec enfin des objectifs chiffrés en matière de logement. Retrouvez toutes les propositions http://document.pecresse-iledefrance.fr/projet.pdf.
Bien sûr, on peut toujours argumenter que la critique est facile, l'action moins. Pour ma part, je suis très l'aise avec cette campagne ! Je n'ai jamais vu un tel bilan désastreux, et je trouve notre programme est pertinent : il répond aux défis d'une région métropole dans la compétition internationale comme à l'impératif d'une amélioration de la vie quotidienne des Franciliens. Surtout, les deux moteurs de la vie politique sont présents : d'une part, la colère contre la situation actuelle : des gares toujours inaccessibles aux personnes à mobilité réduite, comme en bas de chez moi à Bécon, des lignes saturées, des transports interbanlieues interminables, des logements inaccessibles pour les étudiants,... ; d'autre part, la conviction qu'il n'y a pas de fatalité, et que la politique est justement là pour changer les choses, pour inventer de nouvelles solutions, pour apporter des réponses. Alors si je suis élu au soir du 21 mars, vous pouvez compter sur moi pour Changer l'Ile-de-France.
Rédigé à 19:17 dans Régionales 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
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