Le plan de métro de 1937 montre les extensions en cours, et celles déjà réalisées comme le prolongement de la ligne 3 de Porte de Champerret à Pont de Levallois (dit Pont de Levallois Bécon, une promesse trompeuse...). Si depuis 1937, beaucoup de lignes ont été prolongées, ce n'est pas le cas de la ligne 3. Or la prolongation des lignes de métro vers l'ouest parisien est un mouvement qui a été abandonné et qui doit reprendre, car elles n'ont pas bénéficié des prolongations qui ont été réalisées au nord, à l'est et au sud. La ville de Suresnes demande par exemple depuis plusieurs années la ligne 2 au travers du Bois de Boulogne : pourquoi ne demanderions nous pas la même chose pour la ligne 3 ?
Avec la construction de la ligne de métro automatique autour de Paris, la prolongation de la ligne 3 prend tout son sens : Arc express, l'un des projets qui a abouti sur le tracé définitif du métro du Grand Paris, ne devait-il pas notamment permettre de relier les têtes de lignes du métro ? Prolonger la ligne 3 du métro vers le nouveau pôle multimodal de Bécon-les-Bruyères assurerait cette interconnexion parfaite avec le réseau de métro automatique comme avec le Transilien. C'est la demande du maire de Levallois, qui a été soutenue par le maire de Courbevoie, et cela peut devenir une revendication partagée par tous les maires de la boucle Nord. Car au-delà de cette station, il est possible d'envisager des prolongements vers La Garenne Colombes ou Colombes par exemple, voire d'autres branches qui permettraient de relier le coeur de ville de Courbevoie ou Bois-Colombes (plusieurs schémas sont à étudier et travailler). Ce sont des options qu'il faut envisager sérieusement : mettons nous tous autour de la table, et n'ayons pas peur de demander. Nous devons retrouver un mouvement continu d'extension du métro parisien, nous devons avoir de l'ambition pour nos territoires !
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