Le 6 février dernier décédait Robert de Goulaine, connu autant pour les papillons de son château de Goulaine, son vin, que pour ses livres. C'est l'inconvénient des honnêtes hommes : leurs talents et passions divers les rendent inclassables, et l'on ne souligne leur réussite dans tel ou tel domaine qu'en annexe d'un autre.
Robert de Goulaine restera pourtant comme l'un de ses écrivains, discrets, rares et précieux, qui savent avec une belle plume, une langue classique au sens noble du terme, installer une ambiance, structurer un récit, faire évoluer ses personnages dans des univers de halo où la frontière entre le rêve et le réel est ténue.
Je n'ai pour ma part lu que Paris 60, Le Dernier ange et Les seigneurs de la mort, trois ouvrages très différents mais que je recommande également. En dehors des modes, ces trois récits nous rappellent que la bonne littérature n'est pas forcément spectaculaire, polémique, novatrice, et que la belle ouvrage trouvera toujours des lecteurs.
Les gens ont besoin de savoir un de l'autre d'être à leur meilleur honnête.
Rédigé par : True Religion Jeans Outlet | 08/01/2011 à 01:45