Voie droite, esprit courbe

Courbevoie, 1ère ville de France à s'équiper de bennes 100 % électriques

La 1ère benne de collecte des déchets ménagers 100% électrique de la ville de Courbevoie a été mise en circulation ce jeudi 12 mai. Notre ville est ainsi la première ville de France à s’équiper de ce nouveau véhicule proposé par SITA Région Ile-de-France pour la collecte des déchets ménagers.

D'ici début 2012, toutes 11 nouveaux véhicules électriques viendront remplacer les bennes actuelles. Celles-ci fonctionnaient avec deux moteurs : l’un thermique et l’autre électrique, le moteur thermique prenant le relais du moteur électrique lorsque celui-ci n’a plus suffisamment de batterie. La nouvelle benne est équipée du seul moteur électrique avec des batteries au lithium/ion lui assurant fiabilité et durée de vie, permettant de collecter 16 tonnes de déchets en 2 tours (8 h et 50 km d'autonomie).

Les atouts sont multiples. Bien sûr, cette benne n'émettra aucun rejet polluant et elle permettra de réduire de plus de 90 % l'empreinte écologique par rapport à un véhicule diesel. Elle permettra également de gagner en confort sonore pour mieux préserver le cadre de vie des habitants de Courbevoie lors des opérations de collecte matinale ou tardive des déchets, avec un niveau sonore très faible. Enfin, ce véhicule sera également plus facile d'utilisation pour les opérateurs de SITA, grâce notamment à un pilotage de la levée des bacs entièrement géré par informatique et un seuil de chargement plus bas.

A Courbevoie, le développement durable n'est pas un slogan. Ce sont des actes. Ceux qui ont trouvé notre démarche d'Agenda 21 vide et manquant de concret doivent être rassurés : nous attendons qu'ils se félicitent publiquement de l'engagement de notre municipalité !

Du 5 mai au 30 juin, découvrez le Salon de Courbevoie !

 

Et pourquoi pas ? Les logements utopistes de Stéphane Malka à La Défense

  
Courrier international de la semaine du 28 avril reprend un article du journal américain Popular Science, évoquant l'étude "Auto-Défense" de l'achitecte Stéphane Malka http://www.stephanemalka.com/. J'avoue que la photo jointe, ci-dessus, m'a scié : je trouve qu'elle résume parfaitement à la fois le manque criant de logements en Ile-de-France, aussi bien qu'elle rejoint notre volonté de faire de La Défense un lieu davantage habité (dans tous les sens du terme d'ailleurs). Même si j'aime beaucoup la Grande Arche, j'avoue avoir également été séduit par cette image !

Bien sûr, il s'agit d'une utopie, mais qui repose sur une véritabe réflexion urbaine et architecturale. Son projet repose sur un empilement de modules préfabriqués, qui seraient intégrées à une structure porteuse fixée à l'intérieur de l'Arche. Pour entrer dans les logements, il faut utiliser les acenseurs des bureaux et emprunter des passerelles. Stéphane Malka a calculé au'on pourrait ainsi arrimer 42 000 m² de logements dans l'Arche. Ce projet rejoint les réflexions urbaines menées au Japon, en Californie, ou encore aux Pays-Bas (les fameux conteneurs !).

Alors, tentés ?

 

Interview du 22 avril à RCJ : la bande-son !

Voici le fichier de l'interview que j'ai donnée le vendredi 22 avril sur la radio RCJ au sujet de Courbevoie, La Défense et le Grand Paris : RCJ_Interview_22042011. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires !

 

Les débuts de l'intercommunalité : pas à pas, mais avec volontarisme !

 
Ce mardi 26 avril avait lieu le Conseil communautaire consacré au vote du budget de la Communauté d'agglomération Seine-Défense. Ce premier budget mérite un peu de pédagogie. Il n'est pas très représentatif, dans la mesure où il ne s'agit pour l'instant que de financer les compétences automatiquement transférées à la communauté d'agglomération (DEFACTO, SYELOM, etc.). Mais contrairement à ce qu'écrit l'opposition, cela ne signifie pas que la Communauté d'agglomération n'ait pas de compétences ni qu'elle n'aura pas d'autres actions en 2011 ! Cela signifie simplement que le budget sera corrigé au cours de l'année, en fonction des actions définies au sein des Commissions, du travail sur la définition de l'intérêt communautaire, et des charges qui seront progressivement transférées et analysées au sein de la CLECT (commission locale d'évaluation des charges transférées). Nous travaillons actuellement à plusieurs projets, dans le domaine de la mobilité, de la culture et du sport, ou encore du tourisme, qui seront présentés en conseil communautaire pour débat lorsque nous aurons effectué le travail technique nécessaire - et qui feront ensuite l'objet de décisions modificatives au budget. Mais il ne sert à rien de mettre la charrue avant les boeufs... Que l'opposition se rassure : les Courbevoisiens et les Putéoliens ne tarderont pas à voir des fruits concrets du travail commun de leurs deux villes !

Hasard du calendrier, se tenait le mercredi 27 la réunion de la Commission départementale de coopération intercommunale, où il a été souligné qu'il fallait laisser aux "jeunes" intercommunalités le temps de s'installer et de travailler. Le Préfet a par ailleurs validé à nouveau la pertinence du rapprochement entrepris par Courbevoie et Puteaux.

Ce qui ne nous empêche pas d'intensifier notre travail à d'autres échelles, sur des sujets plus précis. Ainsi la Commission d'appels d'offre du SIEP des deux Seine (Courbevoie, La Garenne-Colombes, Nanterre, Rueil-Malmaison, Suresnes) a-t-elle choisi jeudi 28 au matin (et oui, la semaine fut dense) l'équipe chargée de travailler sur son territoire (un point d'information sur ce sujet sera fourni lors du prochain conseil municipal, comme cela a été fait lors du conseil syndical du SIEP - ouvert au public - le jeudi 28 au soir). Nous disposerons ainsi d'un véritable projet urbain pour notre territoire, articulé grâce aux gares du métro automatique, au début de l'année 2012. Ce projet, qui sera largement présenté à la population des villes du SIEP, servira de base à la conclusion de contrats de développement territorial avec l'Etat dans le cadre du Grand Paris.

Entre les compétences concrètes qui vont progressivement s'exercer dans le cadre de l'intercommunalité, le projet urbain mené en concertation avec les quatre autres communes du SIEP - sans oublier celui qui a été amorcé avec Bois-Colombes et Asnières autour de la gare de Bécon-les-Bruyères, nous travaillons à toutes les échelles pour dessiner le futur de notre ville et renforcer la qualité de vie de ses habitants.

Faire face à l'envolée des prix de l'immobilier : quelle action communale ?

 
C'est une question qui préoccupe beaucoup les élus franciliens : alors même que les prix de l'immobilier ont beaucoup progressé (plus de 15 % de hausse l'année dernière à Courbevoie), comment permettre à nos habitants d'avoir des parcours résidentiels au sein de nos communes ? En effet, c'est un mécanisme que nous voyons à l'oeuvre : dès que la famille s'élargit, dès que l'envie de devenir propriétaire naît, beaucoup de nos habitants se rendent à l'évidence, et sont obligés de chercher un logement sur d'autres communes moins chères - et en général plus éloignées de Paris. C'est notamment un vrai problème pour les jeunes, qui, à niveau de vie égal, ont aujourd'hui accès à des surfaces trois fois moins grandes que leurs parents dans les années 1980. Et quel dommage de voir des jeunes qui ont grandi ou se sont installés dans nos villes et souhaiteraient pouvoir y rester contraints de chercher ailleurs. 

C'est pour cela que l'expérience lancée à Issy-les-Moulineaux récemment, et que relate Le Parisien du 28 avril (http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/20-de-reduction-pour-devenir-proprietaire-28-04-2011-1425776.php), est intéressante et pourrait servir de modèle. La ville d'Issy vient de voter en conseil municipal la réalisation d'un projet de 113 logements, dont 21 seront exclusivement vendus à des primo-accédants isséens, avec un abattement de 20 % sur le prix moyen de vente. La condition est de garder ce logement 5 ans, pour éviter tout effet d'aubaine. Bien évidemment, une telle opération n'est pas facilement réplicable, dans la mesure où elle n'a pu se faire que parce que la ville était propriétaire du terrain, et l'a vendu moins cher au promoteur privé en échange de ce mécanisme. A Courbevoie où ne disposons pas de foncier non construit, une telle opération serait pour l'instant difficilement envisageable. Ensuite, il faut bien voir les problèmes que pose cette opération : quels seront les critères de choix ? comment faire face à la déception de tous ceux qui ne compteront pas parmi les 21 heureux élus ? Car on peut imaginer qu'ils sont bien plus nombreux à attendre ce type de mesures. En résumé, une opération intéressante, dont il va falloir observer à la loupe le déroulement et les résultats.  

Invité du journal de la mi-journée sur RCJ (94.8) - vendredi 22 avril à 12 h 40

Je serai l'invité demain de RCJ, la radio de la  communauté juive. Au menu : Courbevoie et La Défense, le Grand Paris, mais aussi la politique et les jeunes, et sûrement plein d'autres thèmes (c'est le principe de l'interview...). C'est au milieu du journal de la mi-journée qui commence à 12 h 30 et est animé par Shlomo Malka et Jonathan Siksou. RCJ est disponible en direct sur internet, et se capte à Paris sur 94.8 MHz en FM. Ce journal est repris par Radio Judaïca 94.5 à Lyon, mais aussi à Nice (89.3), Marseille (90.5), Dijon (97.1) et Strasbourg (102.9).

 
 

La ville de Courbevoie mise en avant pour son Agenda 21 !

 
Améliorer les déplacements, veiller à la biodiversité ou se mobiliser pour un schéma hydraulique respectueux de l’environnement, telles sont quelques-unes des actions proposées par les 47 nouveaux agendas 21 labellisés par le le Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement lors de la cérémonie de remise des prix aux nouveaux lauréats qui s’est déroulée à Paris, mercredi 13 avril 2011.

Cette distinction récompense une démarche conduite en concertation avec la population et les acteurs locaux, afin de faire du développement durable le nouveau modèle de développement du territoire. L’agenda 21 se caractérise par un diagnostic partagé, une stratégie et un plan d’action pluriannuel. De la commune à la région en passant par les intercommunalités, les pays, les parcs naturels régionaux et les départements, toutes les collectivités sont concernées.

La ville de Courbevoie a vu son Agenda 21 labellisé, et valorisé dans le dossier de presse du Ministère, parmi les actions exemplaires :  

"L’engagement de Courbevoie dans un Agenda 21 local vient prolonger une politique menée depuis plusieurs années, à travers notamment une charte pour l’environnement adoptée en 2003. Il s’agit avec ce nouveau projet de renforcer et de mettre en cohérence les différents projets d'aménagement et de développement de la collectivité."

En termes de méthode de concertation, la démarche a été exemplaire, avec "une stratégie de développement durable largement débattue", souligne le Ministère. "Trois Forum 21, ouverts à tous, ont permis d’informer les habitants des premiers résultats. Le diagnostic territorial ayant dégagé les enjeux territoriaux, 17 ateliers thématiques ont ensuite permis aux Courbevoisiens de débattre pour établir leurs priorités. Pour ceux qui ne pouvaient participer aux réunions, d’autres espaces d’expression ont été créés : une boîte à idées dans le hall de l’Hôtel de ville, un blog et une adresse électronique. Les entreprises, commerçants, artisans et associations ont été invités à participer lors de trois «Rendez-vous entreprises». Au total, ce sont plus de 1 000 Courbevoisiens et 100 entreprises qui se sont investis dans le projet."

Un grand bravo à tous les élus (Michel Chambers, Bernard Accart,...) et toutes les équipes de la municipalité qui ont participé à ce projet, ainsi qu'aux nombreux habitants qui ont consacré leurs soirées à travailler sur ce thème. Ci-dessous, Jacques Kossowski, député-maire de Courbevoie, à la cérémonie de labellisation, en compagnie de la Ministre Nathalie Koscisusko-Morizet.

 

Un premier avis sur le futur de la Gare de Bécon

"La gare de Bécon-les-Bruyères, sans chef de gare, sans gare de marchandises, et les huit voies qui vont jusqu'à Paris séparent Asnières et Courbevoie comme un fleuve. Un tunnel fétide, au lieu de la passerelle désirée par les habitants, relie les deux communes. Il fait penser aux petites villes où il n'y a qu'un pont [...]." Emmanuel Bove, Bécon-les-Bruyères, 1927

Alors, passerelle ou souterrain ? faites-nous part de votre préférence !

 

La Tour First à l'honneur dans 20 Minutes