Voie droite, esprit courbe

Tous au numérique le 8 mars en Ile-de-France !

Le 8 mars, l'Ile-de-France passe au tout numérique ! Cela signifie que le 7 à minuit, la diffusion de la télévision analogique par voie hertzienne s'arrête : ne demeurera que la diffusion numérique. Ce passage au tout numérique permet de passer de 6 chaînes gratuites aux 19 chaînes gratuites de la télévision numérique terrestre (TNT) - plus 10 chaînes payantes, 5 en haute définition gratuites, et 4 chaînes locales gratuites, d'apporter une meilleure qualité d'image et de son, et de permettre le déploiement de nouveaux services comme la haute définition. Ce passage, préparé sur le plan technique par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, a fait l'objet de plusieurs campagnes de communication de Tous au numérique  www.tousaunumerique.fr/.

Si vous recevez la télévision par l'ADSL ou le satellite, vous n'êtes pas concernés. Si vous la recevez par le câble de l'immeuble, en service antenne, c'est votre syndic qui doit effectuer les démarches pour que le câblo-opérateur vous donne accès, gratuitement (c'est la loi), aux 19 chaînes de la TNT gratuite. Si vous recevez la télévision par antenne râteau, vous êtes concernés - vous ou le syndic de votre immeuble. Que faire ? Vous devez tout d'abord vous assurer que votre télévision est équipée pour recevoir la TNT : toutes les télévisions vendues depuis mars 2008 sont équipées ; pour celles qui datent d'avant (postérieures à 1981), il faut acheter un adaptateur, dont les premiers prix se situent autour de 25 euros. Un test simple : si vous n'êtes pas encore équipés, vous voyez défiler un bandeau sur votre écran qui vous indique qu'il faut le faire !

Le 8 mars, si vous n'avez plus la télévision alors que vous êtes équipés, il faudra effectuer une recherche de chaînes pour que la télévision reconnaisse les nouveaux canaux de la TNT. Si, même après cette opération, vous avez des problèmes, il faut vérifier qu'il ne s'agit pas d'un problème d'antenne, et, si le problème persiste, contacter Tous au numérique au 0 970 818 818 (prix d'un appel local).

Ces opérations ne sont pas toujours si simple à effectuer. C'est pourquoi le Gouvernenement a prévu, au-delà de l'aide financière pour les plus modestes, une aide humaine pour les plus de 70 ans et les personnes handicapées. En appelant le 0 970 818 818 (prix d'un appel local), ils pourront avoir rendez-vous avec un installateur qui les aidera à faire les branchements. Attention : il faut bien prendre rendez-vous, et les personnes qui font du démarchage à domicile ne sont pas reconnues. Le service d'aide est gratuit !

C'est cette démonstration que nous avons réalisée le 17 février dernier, avec Fayçal Daouadji, délégué de Tous au numérique pour l'Ile-de-France, que je remercie, lors d'une rencontre organisée par le CCAS de Courbevoie, dont le président est Jacques Kossowski et la vice-présidente Martine Leventic. Je remercie d'ailleurs à cette occasion toute l'équipe du CCAS. Cette rencontre a été l'occasion de lever les inquiétudes des uns et des autres face à ce bouleversement, pour qu'il ne reste que les - très nombreux - aspects positifs de ce passage au tout numérique.

La solidarité est une des conditions majeures de la réussite de ce passage au tout numérique, qui a déjà eu lieu dans la moitié des régions françaises. C'est donc à chacun de s'en occuper pour lui-même, mais aussi pour ses voisins âgés, ou handicapés, ou des membres de sa famille. C'est une bonne occasion de montrer que la solidarité intergénérationnelle a un sens pour éviter la fracture numérique ! A Courbevoie, l'équipe municipale est pleinement mobilisée pour que la solidarité joue en plein et que tout le monde continue à avoir accès, gratuitement, à la télévision et aux innovations du numérique.

Médicament : tous responsables !

 
Le Ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a ouvert, le 17 février dernier, des "Assises du médicament", dont les conclusions devraient être connues avant l'été. Cette initiative fait bien sûr suite à l'affaire du Mediator et vise à redonner confiance aux Français dans le système de sécurité sanitaire du médicament. Mais elles permettront d'aborder plus largement la place du médicament dans le système sanitaire français.

Car la France est le champion du monde, champion d'Europe de la consommation de médicaments par habitant. Ce système est bien sûr entretenu par les laboratoires pharmaceutiques. Mais il est aussi entretenu par les médecins avec une situation de surprescription de médicaments, contrairement à la plupart des pays où les ordonnances comprennent rarement plus d'un médicament. Il est également entretenu par les patients, qui ne comprendraient pas que les ordonnances soient désormais limitées, tant l'habitude a été prise de multiplier les remèdes. Enfin, ce système a été entrentenu par les pouvoirs publics, qui ont mis beaucoup de temps à dérembourser des médicaments inutiles - voire dangereux -, sans parler des faiblesses du systèmes de sécurité, et, de surcroît ont trop longtemps fait des concessions à l'industrie pharmceutique, sans prétexte de soutenir les entreprises nationales (qui le sont pourtant de moins en moins). Comme si la France devait développer son industrie pharmaceutique uniquement sur sa demande nationale...

Ces mauvaises habitudes ont des conséquences désastreuses sur nos finances publiques. La surconsommation de médicament coûte cher à l'assurance maladie. Le premier axe d'action a été la communication autour de certaines catégories de médicaments ( tout le monde se souvient des campagnes "les antibiotiques, c'est pas automatique !". Le deuxième axe a été l'instauration d'une franchise sur les boîtes de médicament, qui était censée permettre une réduction de la demande, et privilégier les grands conditionnements, ont surtout été perçues par les consommateurs comme une attaque de leur modèle - et non comme le moyen de le préserver... Le déremboursement des médicaments dont l'utilité médicale est presque nulle - et qui demeure très consommés, a été un troisième axe d'action  Quand on voit comme ces décisions de déremboursement ont été difficiles à prendre - et il faut saluer le courage de Xavier Bertrand qui fut le premier, en 2005, à oser proposer un déremboursement important de médicament au service médical réduit -, on se dit que la responsabilisation du patient-consommateur a encore des progrès à faire. 

Et cela est bien dommage. Car notre système d'assurance maladie n'a pas des capacités de financement infinies : ne pas dérembourser des médicaments déopassés ou inefficaces, c'est se limiter dans sa capacité à admettre au remboursement de nouveaux médicaments innovants. Chaque année, le remboursement de nouveaux médicaments coûte 1 milliard d'euros supplémentaire à la Sécurité sociale. Si nous ne déremboursons pas certains médicaments (comme d'ailleurs si nous n'arbitrons pas mieux entre les risques et les services médicaux), nous ne pourrons pas continuer éternellement à rembourser autantd e médicaments innovants, parfois très coûteux. C'est pourtant cela qui stimule l'innovation (qui peut paraître plus importante que l'importance de la demande nationale) et permet le progrès médical !  

Un tel comportement face au médicament peut donc avoir des conséquences sur la santé publique. Il existe noramment un phénomène peu connu, mais important : la iatrogénie médicamenteuse.  La iatrogénie médicamenteuse désigne les effets indésirables provoqués par les médicaments. Elle regroupe des symptômes très divers depuis la simple fatigue jusqu'à l'hémorragie digestive. La prise de médicaments s'est aujourd'hui banalisée et ces risques sont trop souvent sous estimés. Pourtant, les risques iatrogéniques sont évitables dans la majorité des cas. Il s'agit, par exemple, d'une erreur dans la prise du médicament ou d'une interaction entre les différents médicaments pris, qui peut arriver chez le patient comme à l'hôpital, et touche principalement les personnes âgées de plus de 65 ans. La iatrogénie médicamenteuse doit être distinguée des effets indésirables liés au médicament lui-même, qui sont indiqués dans la notice d'utilisation du médicament, ou des allergies. La iatrogénie médicamenteuse ne doit pas être sous-estimée : elle peut être une cause importante de décès, comme l'ont montré plusieurs études américaines notamment. L'Assurance Maladie et les médecins traitants ont donc décidé de mettre en place une prévention active des risques liés aux médicaments pour les personnes de plus de 65 ans. Mais le chemin sera long pour faire émerger de nouveaux usages parmi la population, même si la crise actuelle y participe bien involontairement.

L'émoition suscitée par la publication d'une liste de 77 médicaments sous surveillance devrait être relativisée. Outre les médicaments eux-mêmes, ce sont également nos usages qui peuvent devenir dangereux. C'est un sujet majeur de responsabilité pour les médecins et les pouvoirs publics, comme pour les patients eux-mêmes ! 

Arena 92 : saisissons notre chance !

 
Ce mardi 1er mars aura lieu la réunion de présentation du projet de Christian de Portzamparc pour l'Arena 92,  à 19h30 à L'Agora de Nanterre (20 rue de Stalingrad), à Nanterre. Vous pouvez consulter les détails sur ce projet sur le site http://www.debat-arena-nanterre.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=162:l-cest-le-genie-du-lieu-qui-decide-r&catid=12:actualites&Itemid=24.

Situé derrière l’Arche de la Défense, à Nanterre, l’Arena 92 pourra revêtir diverses fonctions grâce à son toit ouvrant, sa scène modulable et sa capacité d’accueil variable allant de 6 000 à 40 000 places (cette capacité d’accueil de 32 000 places en configuration sportive en fera la 3ème plus grande structure d’Ile-de-France, après le Stade de France et le Parc des Princes - rappelons d'ailleurs que Nanterre était candidate à l'époque pour accueillir le Stade de France). L'Arena 92 accueillera le Racing-Metro 92, club de rugby aux ambitions européennes, de grands tournois sportifs, des concerts, conférences, événements et rencontres de toutes sortes. Arena 92 a ainsi  pour vocation de renforcer et compléter les 12 sites pour l’organisation de l’Euro 2016 de football. L'ouverture du site est prévue pour la saison 2013-2014.

L'intérêt de l'Arena est évident pour les communes concernées, dont Courbevoie, le département comme pour la métropole. Situé sur Seine-Arche à Nanterre, au pied de la Grande Arche de la Défense, il sera accessible à 5 millions de Franciliens, grâce au réseau de transports en commun existant : RER A, Tramway T2, Métros 1 et 15, lignes de bus. Situé au cœur de la Défense, Arena 92 serait un atout pour le secteur en favorisant le développement économique et l’emploi. Les retombées économiques sont estimées à près de 300 millions d’euros avec la création de plus de 3 000 emplois grâce à l’ouverture de restaurants, de commerces ainsi que de locaux de bureaux et de loisirs sur environ 40 000 m². Les recettes fiscales annuelles pour les collectivités locales sont estimées à 5 millions d’euros. Ce projet viendrait diversifier les fonctions du secteur et jouer un rôle de rotule urbaine entre les différents programmes envisagés sur la Défense et les communes voisines. L’intérêt que porte Courbevoie à ce projet paraît donc évident. Il donnera un élan incontestable aux collectivités impliquées dans cette initiative en insufflant une nouvelle dynamique à la culture et au sport.  Ce projet sera également l'occasion pour l'EPADESA de mener une opération de réaménagement des jardins de l'Arche, afin de créer un nouvel espace public attractif et animé qui reliera l'Arche à l'Arena. Enfin, c'est un projet qui s'accompagne également de fortes préoccupations sociales, puisqu'il prévoit un volume d'insertion correspondant à 100 000 heures de travail ; un chiffre "exceptionnel" selon le maire de Nanterre Patrick Jarry.

Il faut d'ailleurs souligner que toutes les parties prenantes du projet sont d'accord sur son opportunité : les maires concernés, quelle que soit leur couleur politique, le département, l'EPADESA.

Tous... non, car il existe à Courbevoie une opposition qui sait dire non. A dire vrai, elle ne sait que dire non !  Sa stratégie est simple : refuser systématiquement tout projet d’avenir favorable à notre ville, refuser tout changement.

Pour justifier leur vote négatif sur le projet Arena 92, l'opposition n'a reculé devant aucune contradiction. Premier argument : situé entre deux cimetières, Arena 92 sera loin de tout. Deuxième argument : Arena 92 est très près du Faubourg de l'Arche, donc gênera les habitants. Mais ne voyez surtout pas de contradiction entre ces deux arguments !!

Pour répondre sérieusement, car malgré tout nous conservons notre sérieux, il faut rappeler que c'est un projet urbain global qui traitera l'accès à Arena depuis le parvis et la Grande Arche. Concernant l’impact sonore de l’équipement dans le voisinage, notamment lors des rencontres sportives et des concerts, il faut souligner que le projet bénéficiera de la note 3 de CERQUAL, organisme de certification en acoustique extérieure et intérieure qui garantit une bonne isolation acoustique, afin d'éviter toute nuisance. Enfin, nous resterons vigilants sur des questions comme le stationnement, même s'il faut souligner la bonne desserte en transports en commun du site.

Que c'est triste de ne jamais s'enthousiasmer... et de refuser de se projeter dans l'avenir ! Heureusement pour Courbevoie et les Courbevoisiens, nous savons saisir les chances qui s'offrent à nous, en cherchant toujours à en tirer profit sans nuire à la qualité de vie dans notre ville. C'est le même esprit qui anime notre action au niveau du département (cf. www.mariepierrelimoge.com/).

 

Député à 18 ans ? Commençons déjà par moins de 50 ans !

Anton Abele, député suédois, 18 ans

Un projet de loi organique voté par l'Assemblée envisage de porter l'âge d'éligibilité des députés à 18 ans au lieu de 23 ans actuellement. Le Sénat s’est récemment prononcé sur ce texte, avec un autre scoop : la proposition d'abaisser l'âge pour devenir sénateur de 30 ans à 24 ans ! Cela veut dire qu'après un premier mandat de député de 18 ans à 23 ans, le jeune élu devenu sage pourra postuler au Sénat. Quelle bonne nouvelle ! J'attends avec impatience de voir les listes que les partis présenteront aux sénatoriales.

Ce projet de loi est pire qu'un gadget : c'est presque une moquerie. Car fut un temps où l'âge avait beau être de 23 ans, il y avait des députés de 23 ans ! Que l'on pense à Pierre-Mendès France élu à 25 ans, et il n'était pas le seul dans la catégorie des moins de 30 ans. Aujourd'hui, on veut fixer l'âge minimum à 18 ans, mais on s'esbaudit quand le benjamin a 30 ans, et ils ne sont que 13 (soit 2 %) à avoir moins de 40 ans, comme le révèle le site de l'Assemblée nationale http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/xml/age.asp. "L’Assemblée nationale de 1981 comptait un député de moins de 40 ans pour un député de plus de soixante. En 2007, si nous comparons les mêmes groupes d’âges, pour un junior, nous comptons neuf seniors" écrit en 2007 le sociologue Louis Chauvel dans La vie des idées http://www.laviedesidees.fr/L-age-de-l-Assemblee-1946-2007,81.html. Les causes sont multiples : vieillissement de la population évident - mais il n'en demeure pas moins que 18 % de la population de plus de 20 ans a entre 30 et 40 ans, et qu'il n'y a que 2 % de députés de cet âge -, durée de plus en plus longue des études, démocratie représentative qui favorise dans tous les pays des représentants plus âgés que la moyenne de la population.

Mais ne nous leurrons pas, il s'agit  bien d'une spécificité française. La France était en retard sur l'âge minimum, fixé à 18 ans dans le reste de l'Europe ; mais son principal retard, qui ne cesse d'augmenter, concerne l'âge de ses représentants, comme le montrent les tableaux ci-après. La surreprésentation des 50-70 ans est évidente dans tous les pays, mais pourquoi le phénomène est-il plus marqué en France qu'en Espagne, au Royaume-Uni, en Suède, en Allemagne, en Italie ou encore en Slovénie ? J'avais fait un billet lors des élections législatives suédoises, pour souligner combien il semblait naturel aux grands partis suédois de présenter des candidats de 20 ans (et aux électeurs de voter pour eux...). Le plus jeune député suédois, Anton Abele, a 18 ans… Cela semble impossible en France. Le système politique serait-il bloqué ? Ou alors toute notre vision sociale des âges serait-elle en jeu ? Car après tout, beaucoup de personnes, y compris jeunes, pensent qu'on ne peut pas faire un bon politique à 20 ans.

Et il ne s'agit pas - seulement - d'une revendication générationnelle. C'est bien un questionnement plus global sur la représentation en démocratie et sur la place des générations dans notre pacte social. On constate depuis plusieurs années que la solidarité intergénérationnelle, ce beau principe qui fonde notre pacte de protection sociale, voit son équilibre déplacé vers les strates les plus âgées de la population. Système de retraites toujours déséquilibré (avec un niveau de vie des retraités supérieur à celui des actifs), dépenses publiques pour le grand âge, autant de mesures nécessaires mais qui ne sont guère compensées ! Or la sous-représentation des jeunes actifs sur le plan politique - et celle de la jeunesse en général (à qui l'on pourrait reprocher de n'aller pas suffisamment voter, mais peut-être faut-il s'interroger sur l'œuf et la poule) a des conséquences en termes d'équilibre des générations au sein du contrat social.

Le mythe de l'intérêt général est bien sympathique : chaque député est censé être un représentant de la Nation. Ou du moins de sa circonscription, tous sexes, âges, professions, convictions confondus. C'est déjà plus vrai quand on situe l’intérêt au niveau de la circonscription que de la Nation. Mais il serait mensonger de prétendre que la structure de l’électorat n’influence pas sur les choix d’un élu. Et son propre âge peut aussi y contribuer. Retraites, dépendance, les sujets traités ces derniers mois correspondent bien à la moyenne d’âge des votants, 55 ans. La faute aux jeunes, qui ne s’impliquent pas assez. La faute au système aussi, qui ne les représente pas, et ne les y pousse pas spécialement.

La mixité des âges, comme la parité et la mixité sociale, sont certainement une des clefs de réussite éprouvée dans les conseils municipaux, car elle permet de mieux comprendre toutes les façons de vivre une ville et elle permet un échange de points de vue qui ne peut qu'être enrichissant. Je suis élu dans une municipalité où tous les âges sont représentés, et où, c’est un choix du maire qu’il faut saluer, tous les âges ont des responsabilités. Et cela se passe très bien, car il y a un véritable enrichissement mutuel, une transmission des savoirs et des compétences.

C'est cela qu'il faut aussi promouvoir à l'échelle nationale. Il n'est pas question de tel ou tel cas, d'imposer un âge maximum (je me souviens de la doyenne du Sénat il y a quelques années comme étant une sénatrice remarquable !), mais bien d'une réflexion globale. Et d'un changement d'état d'esprit. J'ai toujours trouvé stupide les critiques sur l'âge du capitaine (celles que l'on fait quand on manque d'arguments...), mais encore faudrait-il que cela soit vrai dans les deux sens. Car tous les jeunes qui subissent sans cesse des « tu es trop jeune » s'abstiennent en général de dire à leurs aînés « tu es bien vieux ! ». Le respect doit être mutuel !

Nombre de députés de plus de 60 ans pour 1 député de moins de 40 ans

Source : Base Sycomore, Assemblée Nationale, cité par Louis Chauvel (La vie des idées, octobre 2007)

Nombre de représentants de plus de 60 ans pour un représentant de moins de 40 ans. Chambres basses de différents pays.

pays	nombre de représentants
Suède	0,44
Australie	0,44
Lettonie	0,59
Allemagne	0,78
Italie	2,66
Royaume-Uni	3,00
France	9,00

Source : Recueils biographiques nationaux ; année la plus récente, cité par Louis Chauvel (ibid)

Tableau, source : L’Assemblée nationale est-elle trop âgée ?, Gabriel Arnoux, Centre d’analyse stratégique, avril 2007

 

 

PS : je renvoie aussi à mon article sur les âges de la vie  http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2010/05/la-jeunesse-nest-quun-mot.html.

"Une certaine idée de la France" - tribune de Benoist APPARU

 Ma France, celle que j’aime, celle pour laquelle je me bats, celle pour laquelle je travaille ; c’est la France ferme dans ses principes et juste dans ses actes ; c’est une France laïque mais non hypocrite ; c’est une France qui pratique la religion du respect et envisage la diversité comme une richesse.

Oui, je réaffirme que la question des identités religieuses, des places des religions, et pas seulement celle de l'islam, reste une question fondamentale dans notre pays. S’il ne fallait trouver qu’une seule raison à cela ? Que chaque Français, quelles que soient ses convictions religieuses, trouve sa place dans notre communauté nationale.

Alors oui, j’ai réaffirmé ma volonté de combattre l’islam des caves, les prieurs de rue, les circuits financiers douteux ou la polygamie. Pour cela, je réaffirme qu’il nous faut offrir à tous nos concitoyens, la possibilité d’exercer leur culte dans des conditions dignes d’un Etat démocratique et laïque. Mais surtout, je réaffirme haut et fort mon intransigeance face à l’obscurantisme, qu’il soit cultuel, culturel ou politique.
Dénoncer pour dénoncer, c’est une tartufferie que je laisse volontiers à la droite non républicaine, celle qui stigmatise et préfère s’adresser à l’ignorance plutôt qu’à l’intelligence.

Ma « droite », elle, n’a pas peur, elle, ne stigmatise pas, elle, ne se replie pas sur elle-même. Elle est ouverte sur le monde et intransigeante sur ses principes de laïcité, de tolérance, de respect. Elle accepte les débats, les échanges qui garantissent notre pacte républicain. Elle protège le devoir de mémoire et sait aussi prendre en compte tant les évolutions sociétales que les nouvelles aspirations de nos concitoyens. Ma « droite » considère comme l'écrivait Albert Camus que "le goût de la vérité, n’empêche pas de prendre parti » car tout simplement, elle n'est pas sectaire.

Voilà l’idée certaine que je me fais de la France et de mon engagement au service des autres.

Benoist APPARU, Président du Club 89, Secrétaire d'Etat chargé du Logement

NB : cette note fait suite à une polémique née des déclarations de Benoist Apparu concernant la question des lieux de prière musulmans. D'où les références à l'Islam. Mais ce propos est plus général : le 2 avril prochain, le Club 89 organise un colloque sur le thème des nouvelles libertés religieuses et de la laïcité, qui ne traitera pas d'une religion, mais de l'ensemble des religions et pratiques relgieuses en France.  

Opération transparence

 
Avant que cela ne fuite dans Wikileaks, voici les statistiques de mon blog qui fête aujourd'hui son premier anniversaire : 17 782 pages vues depuis sa création. Dommage que je ne connaisse pas le nombre de visiteurs uniques ! Bien sûr, je ne me fais guère d'illusion, il faut décompter de ce total les pages vues par les accros de la politique courbevoisienne, c'est-à-dire les conseillers municipaux de la majorité comme de l'opposition (nous devons faire réciproquement une bonne part de nos trafics), il faut considérer que le moteur de recherche Google nous joue bien des tours (que mes lecteurs canadiens, belges, marocains, roumains, singapouriens, malais, chinois, etc. - toutes ces références sont authentiques - soient ici remerciés), mais je suis ravi de ce chiffre, que je ne cherche pas à comparer. Et je suis encore plus ravi quand on me laisse des commentaires, à l'écrit ou à l'oral.

Je suis surtout très heureux d'avoir des lecteurs pour mes billets courbevoisiens comme pour mes billets d'humeur ou de rêverie, et je souhaite conserver toujours cette dualité (cf. l'article L'épaisseur en politique http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2010/05/l%C3%A9paisseur-en-politique.html), sans me soucier des apparences. Les maximum de pages vues concernent les articles sur La Défense, la gare de Bécon et le super métro, l'intercommunalité pour les sujets courbevoisiens, et les articles sur le livre de Zoé Sheppard (qui a suscité beaucoup de commentaires) et sur la situation en Tunisie (un record de 408 pages vues le jour de sa parution, et beaucoup de relais via Twitter) pour les autres sujets.

J'ai essayé de rendre mes tartines plus digestes, mais malheureusement j'ai du mal, j'avoue avoir plus de facilité à écrire qu'à retenir ma plume. Mon premier engagement est donc de mieux synthétiser, de rendre mes billets plus courts. Je vais aussi tâcher de publier plus souvent des notes, quitte à ce qu'elles soient plus brèves, plus "billet d'humeur" ou "informations pratiques".  

Enfin, j'ai bien conscience qu'il y a des améliorations à apporter. Mon deuxième engagement est de rendre ce blog plus interactif, en ouvrant la discussion sur certains sujets, en faisant des propositions soumises à débat, en agrémentant le blog de modules de sondage. Afin que mon blog devienne aussi le blog de tous les Courbevoisiens intéressés par la politique, locale comme nationale.  

C'est un exercice passionnant, instructif, mais insatisfaisant par nature. Je remercie néanmoins Hélène et Christopher sans qui je n'aurais pas franchi ce pas. J'espère que le nombre de fidèles lecteurs va encore augmenter, et surtout que vous serez nombreux à participer et à me suggérer des améliorations !

Le budget 2011 de la Ville de Courbevoie : de l'ambition dans tous les domaines !

Le débat d'orientation budgétaire, qui a eu lieu lors du conseil municipal du 9 février 2011, est toujours un moment essentiel pour la vie d'une municipalité, puisqu'il s'agit de présenter les actions phares de l'année à venir, le "programme" que la ville s'engage à réaliser au profit de ses habitants. Plusieurs axes forts structurent notre action pour 2011, comme l'a indiqué notre adjoint aux finances, Patrick Gimonet.

Le premier axe, garder la famille au coeur de l'action municipale, recense les différentes actions qui seront menées au profit de la petite enfance, de la jeunesse, comme des personnes âgées, pour que tous les âges se sentent bien dans notre ville. Courbevoie, qui, avec 2734 places financées et une allocation de garde d'enfant à domicile, se place déjà aux premiers rangs des villes des Hauts-de-Seine, verra son offre d'accueil progresser, avec l'achat de locaux rue Michaël Winburn, dans lesquels pourra s'installer une nouvelle structure en 2012, et avec 4 nouveaux postes d'assistantes maternelles. Une structure dédiée aux enfants autistes sera par ailleurs ouverte. Dans le domaine scolaire, la ville ne se contente pas de rénover ses écoles, et de mener des travaux d'importance pour l'extension de l'école maternelle Louis-Hubert Allié et pour le regroupement des écoles Florian et Victor Hugo, elle a aussi des objectifs très clairs d'accompagnement scolaire, notamment concernant la lecture et l'écriture, avec la création d'ateliers dédiés et de nouveaux équipements interactifs. En ce qui concerne les activités de loisirs, un nouveau centre, celui du VAL Caron, va être construit, et le chalet des Bartavelles à Megève va être rénové. Plusieurs actions vont être menées pour aider les enfants en difficultés, comme la mise en place d'une permanence pédopsychiatrique en lien avec la Maison des adolescents. Concernant la politique de solidarité, la ville est attentive à la situation des familles qui souffrent de la précarité. L'année 2011 verra le développement d'initiatives innovantes, comme l'épicerie sociale ou le microcrédit. Une action particulière sera entreprise en direction des familles monoparentales. Enfin, alors même que deux établissements accueillant des personnes âgées dépendantes verront bientôt le jour sur notre commune (avenue Marceau, spécialisée dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, et villa Médicis), la ville mènera une série d'actions particulières visant à accompagner le maintien à domicile des personnes âgées.

Le deuxième axe, faire de Courbevoie une ville où il fait bon vivre, recense les nouvelles actions menées en 2011 pour renforcer la qualité de vie dans notre ville. En matière d'offre culturelle, outre la poursuite de la politique de spectacle vivant diversifiée et de qualité, l'année 2011 sera une année forte en matière de patrimoine, avec le début des travaux de réhabilitation du Pavillon des Indes, qui abritera un artiste en résidence (http://jeanspiri.typepad.fr/blog/2010/05/une-nouvelle-vie-pour-le-pavillon-des-indes.html), avec le retour de l'orgue restauré de Saint-Pierre-Saint-Paul. Plusieurs équipements sportifs seront rénovés, comme le gymnase Dallier, le stade Isambert, et la patinoire, tandis que la piscine se verra dotée de nouveaux équipements extérieurs. Un skate park devrait voir le jour dans le quartier du Faubourg de l'Arche. En matière de développement durable, l'Agenda 21 adopté l'année dernière, et labellisé par le Ministère, commence à produire ses effets : les équipements en LED pour l'éclairage, la pose de panneaux solaires sur pleusieurs bâtiments, la récupération de l'eau pluviale à Charras sont ainsi prévus. De nouveaux espaces verts verront le jour, comme le Jardin aux Papillons, rue Hudri, lieu d'observation ludique de la bodiversité qui fait l'objet d'un partenariat avec le Museum d'Histoire naturelle, le carré Saint-Lô et la poursuite de l'aménagement de la rue du Château-du-Loir. Les 8 stations d'AutoLib vont voir le jour en 2011, permettant ainsi aux Courbevoisiens de privilégier ce mode de transport partagé et propre (voitures électriques). Enfin, les moyens de la police municipale vont être renforcés pour garantir la sécurité de tous.

Le troisième axe, construire le Courbevoie de demain, rassemble les grands projets structurants pour notre avenir. Le plus important de ces projets est le lancement de la partie festive de la Cité des Loisirs, qui se décomposera en deux bâtiments, l'un à vocation plus associative et sportive, l'autre accueillant les grandes manifestations. Les travaux des équipements publics du Pont de Courbevoie, gymnase, espace vert et parking, vont également se dérouler cette année.Ces deux projets faisaient partie de notre programme de 2008, et, comme Jacques Kossowski s'y était engagé, ils seront achevés durant ce mandat. Cette année encore sera lancé le concours de réflexion sur le coeur de ville, qui permettra de sélectionner une équipe pluridisciplinaire chargée de réfléchir au réaménagement du coeur de ville (Charras au sens large). Enfin, Courbevoie tient à se projeter dans le nouvel espace du Grand Paris qui se structure, par le biais de la Communauté d'agglomération Seine-Défense qui vient d'être créée, et mettra en place ses premiers projets pour 2011 prochainement, par le biais du SIEP, dont les travaux se poursuivent (et feront prochainement l'objet d'une présentation), et par le biais de la réflexion que nous mènerons avec les villes de Bois-Colombes et d'Asnières au sujet de la future gare de métro automatique de Bécon-les-Bruyères.

Une telle énumération donne le tournis. C'est bien le problème de détailler une action municipale aussi riche : soit on reste sur les grandes lignes et les grandes opérations, et l'on nus reproche de ne rien faire dans tel ou tel domaine qui n'a pas été présenté, mais est bien traité, ou bien alors on nous reproche de mélanger les choux et les carottes. Sans compter ceux qui oublient que certains projets d'importance se préparent sur plusieurs années, et, s'ils ne sont pas encore détaillées, ne sont pas oubliés au travers de diverses études (je pense notamment au Parc de Bécon, un des pôles structurants de notre ville). Sans compter que ce projet impressionnant pour la ville en 2011 est encore le fruit d'une gestion extrêmement rigoureuse, qui sait investir pour l'avenir sans pénaliser le présent. Notre ville possède un taux d'endettement très bas, et la taxe d'habitation se situe à la moitié de la moyenne du département (elle-même très inférieure à la moyenne nationale).

Cette présentation a bien sûr donné lieu à des critiques de l'opposition. Nobody's perfect, et ces remarques auraient pu porter sur des projets prioritaires oubliés, sur des idées nouvelles..... On peut toujours rêver ! L'opposition PS nous a relu notre propre document, accordant des satisfecit par-là, reconnaissant des avancées par-ci, à tel point que l'on finissait par se demander quand allait venir la critique. De manière inattendue, celle-ci est venue sur le taux d'endettement.....insuffisant !!! C'est vrai que quand on voit que le remboursement de la dette est devenu le premier poste budgétaire de l'Etat, on ne peut que frissonner en pensant ce que feraient les socialistes au pouvoir ! C'est justement cet endettement bas qui nous permet d'avoir aujourd'hui des marges de manoeuvre. Quant à l'opposition MODEM, elle nous a joué Hibernatus puisqu'elle s'est réveillée du conseil municipal du 13 décembre pour nous parler de... la communauté d'agglomération ! C'était la dernière fois les amis, vous pouvez vous rendormir ! Plus sérieusement, l'argument qu'il développe est intéressant : rien ne sert de discuter du budget puisque tout l'argent va à la communauté d'agglomération. Une erreur, et un paradoxe ! L'erreur, c'est d'avoir mal compris les documents budgétaires, car certaines taxes sont en effet perçues au niveau de la communauté d'agglomération, mais qui les reversent tout ou partie aux villes. En cette année de démarrage, plutôt tout. Le paradoxe, c'est de dire à la fois que cette communauté d'agglo est une coquille vide, et que tout s'y fera. Il faut choisir ! Bref, quand on a rien à dire sur le budget, mieux vaut choisir un autre sujet...

J'en déduis donc que ce budget semble à la fois adapté aux besoins quotidiens des Courbevoisiens dans tous les domaines, et ambitieux, en ce qu'il prépare l'avenir,  en ce qu'il tente de nouvelles actions innovantes. A vous de réagir, en attendant le vote du budget proprement dit qui présentera les masses financières pour ces différentes actions !

Les cantonales à Courbevoie, de fantômes en chinois

Pour se détendre, un peu d'humour avec la campagne des cantonales à Courbevoie - un sujet très sérieux par ailleurs. Vous trouverez sur le site www.notrecourbevoie.com une chronique de la campagne, qui permet de constater que nous avons la chance d'avoir de vrais fantaisites dans notre opposition.

D'abord, Jean-André Lasserre, candidat socialiste qui a pris acte de l'internationalisation de La Défense en proposant un site uniquement en chinois www.jeanandrelasserre.com. Un choix audacieux, qui ne manquera pas de séduire les plus maoïstes de nos concitoyens.  

 
Quant à son collègue du MODEM, Patrick Bolli, il se place lui dans la lignée de François Bayrou, en inventant le shadow programme. Malheureusement, il s'est trompé de canton, puisqu'il fait campagne contre Jean Sarkozy, qui, rappelons-le, n'est pas candidat à Courbevoie (et d'ailleurs pas candidat du tout, son canton étant renouvelable en 2014). 

Résumons-nous : un adversaire qui parle chinois, un adversaire qui se trompe de canton. Mis à part si vous confondez les cantonales avec le prix de l'humour politique, votez plutôt pour une candidate engagée et sérieuse, qui connaît bien Courbevoie : Marie-Pierre Limoge www.mariepierrelimoge.com.

NB : je vais me donner le seppuku ; comme me le fait remarquer un fidèle lecteur qui connaît bien le monde impitoyable de la finance, le site www.jeanandrelasserre.com est en japonais et traite de la spéculation financière.  Qui saura le traduire (et le comprendre) ?

Elections cantonales : c'est parti !

 

Ce week-end a débuté la campagne pour les élections cantonales qui auront lieu pour, le canton Sud de Courbevoie, les 20 et 27 mars prochain. Nous avons commencé les tractages sur les marchés avec notre candidate Marie-Pierre Limoge, adjointe au maire, dont vous pouvez suivre l’actualité sur le blog http://www.mariepierrelimoge.com/. Merci aux nombreux militants qui ont bravé le froid pour venir tracter samedi et dimanche matin !

Les cantonales sont des élections essentielles pour préparer l’avenir de notre ville et le bien-être quotidien de ses habitants. Pourtant, ces élections sont souvent mal identifiées, comme le sont les missions du Conseil général, alors même que cette élection est à la fois importante et spécifique.

Importante, car les missions du Conseil général nous concernent tous, son action permet d’améliorer la qualité de ville comme la qualité de vie. Il y a bien sûr les grands projets que soutient le Conseil général en partenariat avec la ville, en matière de transports ou d’aménagement urbain, des projets qui nous permettront de nous déplacer plus facilement et de vivre dans une ville plus agréable, réconciliée avec la Seine et avec La Défense. Et il y a aussi cette action du département qui nous accompagne au quotidien, pour la prise en charge de la petite enfance et le soutien aux parents, pour l’aide sociale et l’insertion, pour les personnes âgées, et notamment celles en situation de dépendance. La ville et le conseil général doivent travailler main dans la main pour faire progresser la solidarité.

Spécifique, car il s’agit bien d’une élection locale, où il s’agit d’élire un candidat qui vous connaisse, qui connaisse vos besoins, vos attentes, un candidat qui sache travailler au niveau de la ville comme au niveau du département, pour défendre au mieux vos intérêts. Cette élection n’est donc pas un scrutin national : ce qui compte, c’est la personne et le projet.

N’oubliez pas : c’est l’avenir de notre ville, c’est notre bien-être quotidien qui se décide aussi les 20 et 27 mars prochains aux élections cantonales. Alors, pour que la ville et le département continuent à travailler ensemble, pour que les projets avancent, pour que notre quotidien avance, votez pour la majorité municipale et départementale, votez Marie-Pierre Limoge !

Nouvel arrivant à Courbevoie ? Rendez-vous ce lundi 7 février à 19 h 30 au stade !

 
Arriver dans une nouvelle ville, ce n'est pas toujours facile. C'est pour cela que la mairie de Courbevoie organise chaque année une soirée destinée aux nouveaux habitants de l'année passée, ainsi qu'aux jeunes de 18 ans récemment inscrits sur les listes électorales.

Cette soirée est l'occasion de présenter la ville de Courbevoie, ses services et ses prestations, ainsi que les nombreuses activités qu'il est possible d'y pratiquer, et les associations qui garantissent la vitalité de notre tissu social.  Après la projection d'un film sur la ville, les nouveaux habitants pourront rencontrer le conseil municipal et le personnel communal, et s'informer grâce aux  stands thématiques mis en place dans des domaines comme la petite enfance, la culture et le sport, la vie associative, la vie des quartiers, etc.  Et la soirée se déroule bien sûr autour d'un buffet convivial, afin de mieux faire connaissance.

C'est une soirée que je ne manque jamais, car c'est un vrai moment d'échange et de service aux habitants, et elle permet de rencontrer de nouvelles personnalités qui font la richesse de notre ville.

Soirée de bienvenue des nouveaux Courbevoisiens - lundi 7 février à la salle des fêtes du stade municipal (7 boulevard Aristide Briand), à partir de 19h30.